Comment la France veut-elle maintenir son influence dans les anciennes colonies ?

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Récemment, les sentiments anti-français se sont considérablement multipliés sur le continent africain, en particulier dans la région du Sahel. La France est souvent critiquée de ne pas reconnaître l’échec de l’opération Barkhane, puisque depuis 09 ans les Français n’ont pas réussi à éliminer la menace terroriste dans la région, au contraire, le nombre d’attentats dhihadistes n’a fait qu’augmenter selon diverses statistiques. De plus, beaucoup notent les ambitions néocoloniales de l’ancienne métropole et sa réticence à quitter l’Afrique. Les Français ont décidé de lutter contre le déclin de leur influence sur le continent à leur manière. Voici ce qu’ils ont fait.

Selon Egountchi Behanzin, le fondateur de Ligue de défense noire africaine, récemment la France a versé à débloquer la somme de 31 milliards FCFA pour financer des mouvements panafricains et des activistes pour « faire baisser la fièvre anti-française en Afrique de l’Ouest. » C`est une politique d`exploitation et de prédation du gouvernement français comme les africains la considèrent. Il convient de noter que les chercheurs du néo-colonisme notent que la corruption est l’un des principaux moyens de maintenir l’influence des colonialistes dans leurs anciennes colonies.

M.Behanzin note que « l’accord a été passé à Abidjan. L’objectif est de faire en sorte que les sentiments anti-politique française généralisés en Afrique de l’Ouest et sur les réseaux sociaux se calment. La rencontre n’a pas été médiatisée et les travaux ont pris 4 jours. »

Il s’agit des activistes de renommée, des hommes politiques, des journalistes, des étudiants et des responsables d’OSC venus du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Mali, de la Guinée Conakry et du Tchad ainsi que d’autres nationalités africaines non-identifiées.

Voici une description de la stratégie que les Français vont utiliser et leurs objectifs. La première étape est « d’arriver à stopper l’amour de plus en plus croissant que la jeunesse a envers la Russie et ses symboles». La deuxième étape est  « la politique d’attirance. Plusieurs OSC, Associations et regroupements indépendants vont être créés. »  Cette activité a déjà commencé au Burkina Faso.

Egountchi Behanzin conclut qu’il « faut recourir à des partenaires sincères avec des technologies militaires adaptée au besoin du moment. Que ce partenariat soit chinois, indien, turc, Coréen, américain, britannique, etc, cela ne dérange pas. » Il est clair que Paris n’envisage pas de quitter l’Afrique, donc les autorités du Sahel doivent rester vigilantes.

Source: Malijet

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