«Il est interdit en Commune IV du district de Bamako la consommation du narguilé(Chicha) et du tramadol et produits assimilés frauduleux », rapporte l’article 1er du communiqué de la mairie. La mairie a pris cette décision en se référant à plusieurs motifs dont la lettre du Conseil communal de la jeunesse adressée au maire, sans oublier les méfaits du tabac et du tabagisme sur les jeunes de la commune.
Les commissariats de police du 5è, 9è et 14è arrondissements vont prendre des mesures pour le respect de l’interdiction. Ils seront appuyés par des agents de la mairie dont le 4è adjoint au maire et le secrétaire général de la mairie. « Toute infraction aux dispositions de la présente disposition sera constatée et poursuivie conformément aux lois et règlements en vigueur », souligne le communiqué de la mairie.
La décision du maire semble être appréciée même en dehors de la commune IV du district de Bamako. Le souhait de la population, c’est de voir d’autres maires emboiter le pas au maire Adama Berthé qui a eu le courage de s’attaquer à une des causes de la déperdition actuelle de la jeunesse malienne. C’est la première fois qu’une autorité locale prend la décision d’interdire la consommation de stupéfiants dans sa circonscription.
Mais le maire de la commune IV n’est pas à sa première tentative de mettre de l’ordre moral dans l’espace communal. On se souvient que grâce à un arrêté similaire, un jeune rappeur controversé a d’abord été interdit de concert dans la commune IV. La raison de cette interdiction est la violence verbale et les expositions d’armes blanches dans les vidéos du jeune rappeur , craignant son influence sur les jeunes.
Soumaila T. Diarra
Source: Le Républicain