Sous le thème : « Aperçu général sur l’AMO », l’association des assurés de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a initié une journée de formation de ses membres. C’était le mardi 8 janvier au Conseil National du Patronat du Mali (CNPM). L’ouverture des travaux était présidée par le chef de service d’immatriculation de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM), Djibril Bah avec à ses côtés le président de cette association, Abdoul Kader Coulibaly.
Renforcer la connaissance de ses membres sur les textes qui régissent l’AMO et lutter contre la fraude sur ce service de la CANAM, tels étaient entre autres objectifs visés par les organisateurs de cette journée.
Prenant la parole, M. Coulibaly dira que leur association créée il y a deux ans de cela, est composée de secteur privé et public. « L’association des assurées de l’AMO, il fallait la créer pour jouer le rôle d’interface, le rôle d’intercession entre les assurées et la CANAM » a-t-il déclaré.
La création de cette association se justifie, dira-t-il, par leur volonté d’aider à l’acquisition de l’assurance maladie obligatoire. « Il y a des contraintes et des difficultés que les assurées rencontrent sur le terrain, notamment au niveau de la prestation » a-t-il précisé.
A sa suite, M. Bah a soutenu que les formateurs au cours de la formation, au-delà des textes régissant l’AMO toucheront spécifiquement les taux de cotisations à l’AMO, les conditions d’affiliations à l’AMO, les conséquences de la Fraude sur l’AMO et les perspectives d’amélioration du service.
En sa qualité de chef du service immatriculation de la CANAM, M. Bah a estimé que cette formation qui contribuera sans nul doute à l’élargissement de la couverture à l’ensemble de la population malienne à l’AMO, ne peut qu’être bien accueillie par sa structure. Car, dit-il, cela permettra de mieux expliquer le service, d’anticiper les problèmes afin de dégager des solutions.
Avant de terminer, il a tenu à saluer la mise en place de cette association, dont la raison d’exister consiste à défendre les intérêts des assurées et d’appuyer la CANAM.
Source: Le Sursaut