Le mardi 16 juin 2020, au Mémorial Modibo Kéïta, a eu lieu la cérémonie de lancement de la Convergence des forces républicaines (CFR), dans le but de soutenir le président IBK et les institutions de la République. C’était sous la présence du ministre Harouna Modibo Touré, les honorables députés Sidiki N’Fa Konaté, Karim Kéïta et beaucoup d’autres cadres de la mouvance présidentielle.
Pour Cheick Oumar Kadjoké, l’heure est grave et nul ne peut nier les tensions sociopolitiques, la crise multiforme, sécuritaire, scolaire et celle dévastatrice du Covid-19 qui, sans aucun doute, plonge notre pays dans une récession économique.
«Notre rôle comme tout bon citoyen, ayant le sens du patriotisme, est de défendre les fragiles acquis et de privilégier la voie du dialogue, seul gage de paix, de stabilité et de développement durable pour notre pays», a-t-il laissé entendre, Cheick Oumar Kadjoké.
Parlant de l’adresse à la nation du président la République du 14 juin 2020, M. Kadjoké a rappelé qu’IBK a affirmé avoir suivi avec attention les récents évènements qui se sont déroulés dans le pays. Aussi, a-t-il décidé, entre autres, de résoudre la crise de l’école ; de rencontrer les professionnels de la santé y compris l’ordre des médecins du Mali afin d’accélérer la mise en œuvre du plan de modernisation des hôpitaux de Bamako ; de rechercher les solutions idoines et urgentes afin de répondre aux frustrations exprimées en lien avec les législatives passées qui font l’objet de graves contestations.
Le président de la République entend instruire au nouveau gouvernement, qui sera mis en place, d’initier un plan de logement, réinsertion et réhabilitation pour les frères et sœurs déplacés du centre vivant à Faladiè, un quartier de la commune VI du District de Bamako, rappelle-t-il.
En concluant, M. Kadjoké dira que jamais le pays n’a été autant polarisé par la férocité des positions. « Mais si ceux qui ont animé ces querelles pour un siège ou des avantages quelconques n’ont toujours pas compris qu’il faut mettre le Mali au-dessus de tout, nombreux sont désormais des Maliens à avoir compris que la patrie n’a pas son intérêt dans la division. Et c’est pourquoi, ils se sont donné la main pour aider à la paix, au développement et à la cohésion sociale » a-t-il déclaré.
Bourama Kéïta
Source : Nouvelle Libération