L’Afrique comptait ce lundi 27 avril 32 182 cas confirmés de coronavirus. Le Covid-19 a déjà coûté la vie à 1 428 personnes sur le continent, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché, avec 4 546, suivi de près par l’Egypte. Viennent ensuite le Maroc, l’Algérie et le Cameroun.
- Déconfinement partiel de Libreville et couvre-feu renforcé au Gabon
Malgré la prorogation pour 15 jours de l’état d’urgence, le gouvernement, à la surprise générale, a annoncé lundi, le déconfinement partiel de Libreville. La journée, il est désormais possible de circuler. Plusieurs secteurs d’activités sont autorisés à rouvrir. La nuit par contre, le couvre-feu est renforcé, rapporte notre correspondant, Yves Laurent Goma.
Le Premier ministre, Julien Nkoghe Békalé a dit avoir consulté le comité scientifique et les experts avant d’annoncer le déconfinement partiel de Libreville et ses environs. « confinement géographique du grand Libreville, c’est-à-dire qu’on circule à l’intérieur du grand Libreville mais on ne sort pas. Interdiction de circuler entre le grand Libreville et l’intérieur du pays. Pour l’ensemble de la population : interdiction de circuler entre 18h et 6h du matin sur toute l’étendue du territoire national. »
La situation était devenue intenable. L’aide alimentaire promise arrive au compte-goutte. Les prix des produits de première nécessité ont commencé à flamber. La criminalité a augmenté. « Si le confinement total a permis de freiner la propagation de la pandémie, il fait, cependant (…) peser le risque de déstabilisation sociale », a reconnu le Premier ministre. Julien Nkoghé Békalé a tout de même rappelé que le port de masque reste obligatoire. Les bars et restaurants demeurent fermés. Par ailleurs, un plan de rapatriement sera annoncé jeudi prochain pour les Gabonais bloqués à l’étranger. Au 27 avril le bilan du Covid-19 au Gabon est de 211 cas dont 43 guérisons et 3 décès.
- Au Nigeria, un déconfinement progressif à partir du 4 mai
La président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé ce lundi soir un déconfinement progressif à partir du 4 mai. « J’ai décidé de mettre en place des mesures graduelles de déconfinement », a-t-il indiqué dans une allocution télévisée très attendue, dans un contexte de tensions sociales au Nigeria, où la majorité de la population dépend de l’économie informelle pour sa survie. Un couvre-feu nocturne et le port du masque seront cependant imposés.
Le masque est déjà obligatoire dans les lieux publics de Lagos. Le non-respect de cette mesure amènera à des sanctions, a averti le gouverneur Babajide Sanwo-Olu, qui a également annoncé que des masques seront distribués à la population. Lagos est la ville du Nigeria la plus touchée par le virus, avec 731 cas confirmés, soit plus de la moitié du nombre de cas recensés sur la totalité du territoire national. Le confinement est en vigueur depuis un mois dans la ville, comme dans la capitale Abuja et dans l’Etat d’Ogun.
- En RDC, Lubumbashi confinée pour 24 heures
Les villes de Lubumbashi et de Kasumbalesa sont placées en confinement total chacune pour une durée des 24 heures. Une décision prise ce lundi à l’issue du conseil des ministres provinciaux. Depuis vendredi, la ville de Lubumbashi enregistre un cas confirmé du coronavirus, rappelle correspondante Denise Maheho.
Pour le ministre provincial de la santé, l’équipe de riposte pourra facilement retrouver les contacts du malade, étant donné qu’aucune sortie ni activité ne sont permises durant la journée de mardi pour Lubumbashi et celle de mercredi pour Kasumbalesa. Mais pour Joseph Nsambi, au vu de l’indiscipline qu’affiche la famille du malade par rapport au respect des règles de confinement, ses membres vont être isolés en dehors de leur domicile dès ce mardi.
Le gouverneur de province, pour sa part, affirme que l’équipe de riposte a déjà identifié 21 personnes dont 14 contacts directs et 7 contacts de contacts du malade. 24 heures, est-ce que ce sera suffisant pour mener à bien ces recherches ? Certains médecins estiment que, sur le plan technique, une journée ne suffit pas si l’on veut réaliser un travail de qualité. Mais le ministre provincial précise que cela permettra de trouver les personnes contacts identifiées mais absentes de chez elles ce week-end lors des différentes visites de l’équipe de riposte.
- La RCA annonce des mesures de libération de détenus
Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi 9 nouveaux cas sur le territoire, ce qui porte le nombre total à 50. Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le président Touadéra a promulgué un décret concernant les prisons et annoncé des mesures de libération, rapporte notre correspondante Charlotte Cosset. Cette mesure concerne les personnes prévenues, inculpées ou condamnées pour des délits, les femmes enceintes et allaitantes, les mineurs, les personnes âgées de plus de 60 ans ainsi que les personnes souffrant de pathologie chroniques graves ou contagieuses.
« Un comité est mis en place pour recenser parmi nos différents détenus quels sont ceux qui rentrent dans la catégorie, s’ils peuvent bénéficier de cette libération, a expliqué Joseph Bindoumi, inspecteur général des services judiciaires. Et je crois que dans les heures à venir la mesure commencera à être appliquée. La première mesure concerne les personnes qui sont poursuivies pour des délits et c’est vraiment le gros lot que nous avons dans nos prisons. » La surpopulation carcérale touche plusieurs prisons du pays notamment à Bangui à Ngaragba : un prisonnier pour 2m2 selon les évaluations.
Une mesure des autorités saluée par Delphine Marcé coordinatrice protection du CICR. « Nous sommes vraiment satisfaits de voir que le gouvernement a pris des mesures adéquates et qui avaient été recommandées par le CICR dans le monde entier puisque effectivement le milieu carcéral est toujours un milieu toujours très sensible à ce genre de situation. Cette réduction de la population dans les différents lieux de détention ne peut être que positif. » Le CICR a de son côté accentué ses efforts dans les prisons dans le domaine de l’hygiène et du soutien aux services médicaux.
- Manifestation de commerçants pour la réouverture des marchés au Burkina
Les commerçants ont manifesté lundi pour exiger l’ouverture des marchés. Fermés depuis le 25 mars dernier pour lutter contre la propagation du Covid-19, une trentaine de gros marchés de la capitale sont toujours fermés. La semaine dernière le ministre du Commerce avait ordonné la réouverture du marché central en imposant plusieurs mesures. Selon les autorités municipales, la réouverture des autres marchés restaient conditionnée par les résultats obtenus au marché central. Mais pour les commerçants, l’attente a trop duré et ils comptent manifester jusqu’à obtenir la réouverture des autres marchés.
Nous voulons seulement l’ouverture des marchés ! Parce qu’on est fatigué. On ne peut pas fermer 36 marchés pendant un mois !
Atmosphère tendue au quartier Dagnoen et au quartier Dapoya
Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a annoncé des mesures pour la réouverture des classes, même si aucune date n’a encore été avancée. Douze millions de masques doivent être fabriqués et distribués aux élèves, aux enseignants et à tous le personnel éducatif. Une désinfection et un nettoyage doivent également être organisés dans les établissements situés dans des villes ayant eu des cas positifs de coronavirus. Pour l’instant, les élèves suivent des classes à distance, diffusées sur des chaînes de télévision et de radio, ou mises en ligne sur des applications numériques.
- Les 60 ans de l’indépendance du Togo célébrés en petit comité
Les 60 ans de l’indépendance du Togo ont été célébrés par une cérémonie tout en sobriété. En raison de l’état d’urgence décrété le 1er avril pour lutter contre la propagation du coronavirus dans le pays, le traditionnel défilé militaire et civil a été annulé, tout comme les autres célébrations prévues partout dans le pays. Seule une courte cérémonie de prise d’armes avec hymne national et levée des couleurs s’est déroulée ce matin dans la cour du palais présidentiel.
Dimanche soir, le président Faure Gnassingbé a rallumé la flamme de l’indépendance. « En ces moments difficiles qui ne permettent pas à nos concitoyens de célébrer et de rendre hommage à ce long parcours que nous avons connu, je voudrais en notre nom à tous dire avec fierté que nous viendrons à bout de cette pandémie » a publié le chef d’Etat sur Twitter. « Puissent le courage et la détermination de nos devanciers nous donner la force de poursuivre la construction de notre nation », a-t-il ajouté.
En ces moments difficiles qui ne permettent pas à nos concitoyens de célébrer et de rendre hommage à ce long parcours que nous avons connu, je voudrais en notre nom à tous dire avec fierté que nous viendrons à bout de cette pandémie. pic.twitter.com/EI2AJrO8ih
Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) April 26, 2020
- A Dakar, une cérémonie en ligne pour célébrer l’abolition de l’esclavage
Le 27 avril 1848, l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises est décrétée à l’initiative de Victor Schoelcher. Une cérémonie de commémoration devait avoir lieu aujourd’hui à la mairie de Dakar, mais a dû être annulée en raison de l’épidémie de coronavirus. L’association Mémoires et Partages, basée à Bordeaux en France et à Dakar, a donc organisé ce lundi une journée de commémorations virtuelles, sur Facebook, pour ne pas oublier cette page d’histoire.
« Cette pandémie du Covid réveille encore une fois le souvenir d’une des conséquences de l’esclavage et de la traite. On se rappelle de toutes ces polémiques qu’il y a eu autour des tests qu’il faut faire sur les Africains. La question du racisme est une question qui est malheureusement permanente. Donc plus que jamais il nous faut célébrer ceux dont le sacrifice nous a permis d’être encore là et d’espérer des sociétés meilleures », explique Karfa Sira Diallo, le président de l’association Mémoires et Partages, au micro de notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac. Cela fait dix ans que l’Assemblée nationale sénégalaise a déclaré la traite des Noirs et de l’esclavage crimes contre l’humanité. Le Sénégal a été le premier pays du continent à le faire, et reste le seul à ce jour.
- Le pic toujours pas atteint en Côte d’Ivoire
Quatroze nouveaux cas de Covid-19 ont été annoncés ce 27 avril en Côte d’Ivoire. Cela porte à 1 164 le nombre de cas confirmés. « Nous n’avons pas atteint le pic de l’épidémie », prévient le Dr Edith Kouassi, du ministère de la Santé.
- La Guinée franchit la barre des 1 000 cas positifs
La Guinée a dépassé dimanche les 1 000 cas confirmés de coronavirus. « Nous avons enregistré pour la seule journée d’aujourd’hui (dimanche) 98 nouveaux cas, qui font au total 1 094 cas positifs et malheureusement sept décès », a déclaré à l’AFP Sory Keïra, le porte-parole de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), l’organe officiel de gestion de l’épidémie dans le pays.
Malgré l’instauration du couvre-feu, la fermeture des établissements scolaires, des lieux de cultes, des frontières, et l’obligation du port du masque, le virus continue de se propager en Guinée. Plusieurs hauts responsables ont été contaminés : Sékou Kourouma, le secrétaire général du gouvernement, et Salif Kébé, président de la Commission électorale, sont décédés du coronavirus. Le directeur général de l’ANSS, le docteur Sakoba Keita, a également été testé positif au Covid-19 la semaine dernière.
- Le confinement élargi à de nouvelles provinces au Soudan
Le ministère soudanais de la Santé a annoncé que douze nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés, portant à 174 le nombre de cas recensés dans le pays depuis le début de la pandémie. Par ailleurs, les mesures d’isolement pour l’instant limitées à la région de Khartoum, en confinement depuis dix jours, commencent à être élargies à d’autres provinces. Le gouverneur du Nord-Darfour a placé la capitale régionale El-Fasher en quarantaine ce dimanche. Les entrées et sorties sont interdites et les marchés sont fermés à compter de ce lundi. Samedi, ce sont les provinces du Sud-Darfour, de Gedaref et de la Mer Rouge qui ont été confinées sur ordre de leur gouverneur, et ce pour une durée de dix jours. Seuls peuvent circuler les véhicules des services de santé et les camions transportant des produits de première nécessité.
- Au Kenya, les mesures de restriction prolongées
Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé dimanche la prolongation pour un mois de la fermeture des établissements scolaires, une mesure qui prendra effet le 4 mai, date à laquelle les écoles devaient rouvrir leurs portes. Durant le week-end, le chef d’Etat avait déjà annoncé la prolongation du couvre-feu dans la capitale et l’isolement des régions de Nairobi, Mombasa, Kilifi et Kwale pour 21 jours supplémentaires.
Les restaurants, eux, vont rouvrir, a annoncé ce lundi matin le ministère de la Santé. Mais sous plusieurs conditions très strictes : les employés de tous les établissements doivent être testés avant la réouverture, les buffets resteront interdits et les clients installés à 1,5 mètre de distance minimum. Les heures d’ouverture devront être comprises entre 5h du matin et 16h, pour laisser le temps aux employés de regagner leur domicile avant le début du couvre-feu à 19h. Les bars, en revanche, restent fermés pour l’instant.
CS KAGWE says restaurants can only open once staff have been tested and found to be Covid-19 free, says infected servers risk spreading virus. pic.twitter.com/QuwZtmAUNo
NationBreakingNews (@NationBreaking) April 27, 2020
- Les élèves marocains en vacances dès ce lundi
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décrété des vacances scolaires à partir de ce lundi 27 avril et jusqu’au 3 mai prochain. Selon les autorités, cette décision s’impose alors que le confinement a été prolongé jusqu’au 20 mai dans le pays. Dans son communiqué, le ministère précise que ces vacances permettront aux élèves et aux professeurs de « mieux reprendre les études avec engagement ».
- Au Congo-Brazzaville, un confinement inadapté à la population selon la société civile
Depuis le 31 mars, la population congolaise est soumise au confinement, afin de limiter la propagation du coronavirus sur le territoire. Mais des organisations de la société civile déplorent des mesures inadaptées à la culture des Congolais. « Il est important de rappeler qu’un confinement ne peut se faire comme en Europe ou aux Etats-Unis. Les gouvernants doivent prendre en compte le vécu des Congolais. Donc, il nous faut un confinement à la congolaise avec une distribution de masse de denrées aux populations », explique Jo Washington Ebina, acteur de la société civile.
Par ailleurs, le groupe pétrolier Total confirme 14 cas de coronavirus parmi ses employés. Le groupe français ne précise pas sur quel site ou plateforme pétrolière ces salariés travaillaient. Mais l’entreprise indique que tous les cas suspects sont automatiquement ramenés à terre et placés en quarantaine. Malgré la pandémie et la baisse du cours du pétrole, l’activité de Total continue dans le pays avec une production de 190 000 barils par jour.
- Le Ghana prolonge l’interdiction des rassemblements
Le président Nana Akufo-Addo a prolongé de deux semaines l’interdiction des rassemblements dans l’espace public. Les écoles et frontières restent également fermées. Le ministre de la Santé encourage désormais toute la population à porter des masques dans les lieux publics.
Dans une allocution télévisée, le chef d’Etat a également annoncé vouloir engager la construction de 88 nouveaux hôpitaux de districts, huit centres hospitaliers régionaux et trois centres pour les maladies infectieuses dans le pays. Lundi dernier, le chef d’Etat avait annoncé lever les mesures de confinement prises dans plusieurs localité du Ghana, dont la capitale Accra.
- Médecins sans Frontières alerte sur la situation des migrants en Libye
L’ONG Médecins sans Frontières met en garde ce lundi sur les conditions des migrants détenus dans des centres de rétention en Libye, à l’ouest du pays. Il sont 1 500 à être placés dans des établissements officiels gérés par les milices du GNA (le gouvernement d’union nationale à Tripoli), mais la majorité des migrants sont détenus dans des centres illégaux, dans lesquels les organisations internationales ne peuvent pas leur rendre visite. Ces personnes sont « plus que jamais en danger », affirme Salwa Abou Chacra, porte-parole de Médecins sans Frontières. Avec la suspension des opérations de sauvetage en mer depuis le début de l’épidémie de coronavirus, l’arrêt des vols de rapatriement organisés par l’OIM (Organisation internationale pour les Migrations), les affrontements et le risque de propagation du coronavirus, la situation dans ces camps inquiète l’ONG.
- Le ministre de la Justice du Liberia testé positif au coronavirus
Les autorités sanitaires du Liberia ont annoncé dimanche que le ministre de la Justice Franck Musa Dean avait été testé positif au Covid-19. Il a été hospitalisé dans un établissement à l’extérieur de la capitale Monrovia. « J’ai de l’espoir. Les médecins sont très professionnels et font de leur mieux. Il faut se souvenir que même dans les pays développés, avec des systèmes de santé bien plus sophistiqués, la lutte contre le virus reste un défi », a déclaré le ministre aux journalistes de FrontPage Africa.
- Au Cameroun, l’archevêque de Douala affirme avoir trouvé un remède au coronavirus
Monseigneur Samuel Kleda, archevêque de Douala affirme, dans un reportage diffusé sur la CRTV, avoir trouvé un traitement à base de plantes naturelles pour soigner les patients atteints par le coronavirus. Les soins prodigués à plusieurs patients l’ont été gratuitement, et le prélat assure que le remède aurait « soulagé » les malades. « Puisque je connaissais déjà les plantes selon les symptômes du coronavirus, j’ai tout simplement mis sur pied toutes les recettes que j’avais. J’ai appliqué aux personnes et elles sont soulagées », a déclaré Mgr Samuel Kleda.
- Avec l’interdiction de la vente d’alcool, les Sud-Africains se tournent vers les recettes maison
En Afrique du Sud, si certaines mesures de confinement doivent être assouplies à partir de vendredi, en particulier pour les entreprises, l’interdiction de vente d’alcool devrait, elle, être maintenue. Alors certains se tournent vers le brassage de bières maison pour contourner l’interdiction. D’autres tentent même de reproduire des recettes sud-africaines traditionnelles, comme l‘umqombothi, une bière à base de maïs et de sorgo.
Sur les réseaux sociaux, les publications de recettes d’alcool maison se sont multipliées. Mais les autorités rappellent que l’alcool maison est, lui aussi, concerné par l’interdiction. Elles avancent plusieurs arguments pour justifier cette mesure : l’affaiblissement des défenses immunitaires des consommateurs, leur manque de distanciation sociale et le nombre de lits d’hôpitaux occupés à cause d’accidents liés à l’alcool.
Source : Rfi