La Police nationale, sous l’autorité du Directeur général, le Contrôleur général, Souleymane Traoré, vient de mettre hors d’état de nuire deux redoutables coupeurs de route. Il s’agit de Demba. B et Aly. B, qui rançonnaient les voyageurs sur la route de Ségou, notamment dans la forêt de la Faya, après Baguinéda.
C’est grâce à l’exploitation des renseignements du groupe antiterroriste de la Police nationale, lors d’une opération de traque des coupeurs de route dans la forêt classée de la Faya, que les éléments du 4è Arrondissement ont mis le grappin sur les deux individus.
Selon nos informations, les deux individus ont pris la clé des champs, laissant derrière eux une moto de marque » Sanili « , qui fut remise à la Brigade territoriale de Gendarmerie de Banguinéda par l’équipe du Groupe antiterrorisme de la Police. C’est fort de ces renseignements exploités que les éléments de la Brigade des recherches du 4è Arrondissement, sous la direction du Commissaire principal, Modibo Traoré, ont envahi, le 28 juin, très tôt dans la matinée, les voies d’accès à la ville de Kati, à partir de Bamako. Ainsi, ils interpellèrent le nommé Demba B. Ce malfrat était en possession d’un sac contenant un pistolet mitrailleur (PM), deux chargeurs garnis de cartouches, un coupe-coupe et un couteau. Ce qui corroborait les renseignements glanés par les limiers selon lesquels les coupeurs de routes opéraient avec ces matos sur les différents axes routiers. Conduit dans les locaux du Commissariat du 4è Arrondissement, en Commune V du district de Bamako, il n’a pas hésité à dévoiler l’identité de son comparse aux enquêteurs. Il s’agissait d’un certain Ali. B, qui sera à son tour interpellé à Niamana par l’intrépide Brigade de recherche du 4è Arrondissement.
Les deux malfrats seront mis à la disposition du Tribunal de grande instance de la Commune V aux fins de droit. Une action hautement saluée par le Directeur régional de la police du district de Bamako, Seydou Diarra, qui ne cesse de déployer des efforts auprès des commissariats pour la traque des malfrats.
O. BARRY
Source: L’Indépendant