Crise au Sahel : Les réfugiés nigériens au Mali demandent de l’aide

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Un soldat de la force conjointe à Sévaré (Mali), (image d'archives)
Un soldat de la force conjointe à Sévaré (Mali), (image d'archives)

Depuis un certain temps, le sahel fait face à des attaques terroristes et jihadistes causant des violations graves des droits de l’Homme, des pertes en vies humaines, des déplacés et des refugiés. Victimes des exactions djihadistes depuis les mois d’avril et mai derniers entre Banibangou (Niger) et la frontière avec Anderamboukane (Mali), une centaine de Nigériens ont quitté leurs localités, Kaboubangou, Intadeini (Niger), pour se refugier à Anderamboukane, Talouma, Likmane, Tagalalte (Mali).

Selon le porte-parole de ces refugiés, il s’agit des femmes et des enfants subissant des difficultés et qui se retrouvent aujourd’hui dans la plus grande détresse. A cet effet, par la voix de leur porte-parole, ces refugiés nigériens demandent l’aide aux autorités nationales et des partenaires du Mali. Aux dires de leur porte-parole, les réfugiés qui sont à Amderamboukane vivent aujourd’hui sans assistance ni secours. « Ils ont besoin du soutien des personnes de bonne volonté, mais aussi  celui des plus hautes autorités du pays afin de les soulager. Une situation difficile, car ils ont subi toutes sortes de  représailles qui les ont conduits dans ce calvaire. Ce sont les populations d’Anderamboukane qui ont exprimé leur solidarité envers les refugiés en détresse. Pour soulager ces réfugiés, les populations ont collecté une certaine  somme qui leur a permis  de passer des moments un peu agréables. Cette remise de don aux réfugiés s’est tenue en présence des autorités locales d’Anderamboucane. Cette modeste contribution leur a permis pour le moment d’assurer leur prise en charge », révèle le porte-parole des réfugiés. C’est pourquoi, dit-il, compte tenu de la situation, ces réfugiés lancent un cri de cœur aux autorités nationales, aux partenaires du Mali et à toutes les personnes de bonne volonté de  venir au secours d’eux.

A.S

Source : Le Républicain

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