Crise CNPM : LES GROUPEMENTS OPTENT POUR LA REPRISE DES ELECTIONS

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Siège du Patronat
Siège du Patronat

En effet, les organisations signataires de la présente déclaration, représentent 80% de l’activité économique de notre pays. Mieux, le patronat tient sa légitimité des groupements  professionnels et conseils patronaux des régions.

Le Cadre de concertation des groupements professionnels et conseils patronaux des régions membres du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), souhaite la reprise totale du processus d’une assemblée générale élective qui va doter le patronat d’une nouvelle légitimité, le retrait du siège de toutes les parties prenantes à cette crise et confier la gestion courante au secrétariat général du patronat. Aussi, le Cadre de concertation demande la désignation de cinq représentants des groupements professionnels constitués en comité d’administration provisoire avec trois missions essentielles. Il s’agit de la gestion des affaires courantes, la préservation et la sécurisation du patrimoine financier, immobilier et mobilier du patronat, ainsi l’organisation dans un  délai  de 90 jours d’une assemblée générale élective.

« Cette déclaration dont nous avons reçu copie, a été adopté officiellement le 23 novembre dernier » nous a confié un membre signataire. Selon les responsables du Cadre à ce jour cette position a été validée et signée par 22 organisations professionnelles et conseils patronaux des régions sur les 39 organisations que compte le CNPM. En effet, les organisations signataires de la présente déclaration, représentent 80% de l’activité économique de notre pays. Mieux, le patronat tient sa légitimité des groupements  professionnels et conseils patronaux des régions. Aussi, le CNPM est un partenaire clé de l’Etat pour l’adoption et la mise en application des mesures pour la relance économique du pays. Outre son rôle d’acteur important pour la mobilisation des investisseurs privés Maliens, le CNPM est une interface précieuse des entreprises et des grands investisseurs étrangers. Et cette période de transition est une opportunité pour mener les réformes nécessaires. Pour rappel, la crise du CNPM qui dure  depuis septembre 2020, a plongé l’organisation dans un blocage total aux graves conséquences.

Le Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako, ayant  annulé le 04 octobre dernier les deux élections, à ce jour, il n’existe aucun bureau élu ou dirigeant légitime et reconnu pour gérer le CNPM. Cette démarche de la justice vise à mesurer la responsabilité des acteurs de chaque camp par rapport aux enjeux. Conséquence : le fonctionnement de l’institution est paralysé au détriment des intérêts des entreprises et de la relance économique de notre pays via le dynamisme du secteur privé. Il ressort d’une lettre signé par le doyen d’âge du Cadre de concertation des groupements professionnels et conseils patronaux des régions, adressée au Premier ministre Dr Choguele Kolalla Maïga, que c’est au regard de tout ce qui précède, que les groupements membres du CNPM, dans une neutralité par rapport à chacun des bureaux, ont décidé de prendre leur responsabilité et ont signé par conséquent, cette  déclaration qui donne leur position sur ce sujet. « Cette liste reste ouverte de façon inclusive à tous les autres groupements professionnels et conseils patronaux des régions qui sortie de cris » indique-t-on dans la lettre.  Selon les responsables du Cadre d’autres actions suivront dans les jours à venir pour notifier à qui droit et officialiser à l’opinion le souhait exprimé clairement par les groupements d’aller vers une reprise des élections du CNPM.

Affaire à suivre…

La rédaction

 

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