Au Mali, sur l’ensemble du territoire national, les enseignants de l’éducation signataire du 15 Octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES, SNEC) vont marcher, le mercredi 6 mars 2019. Selon les manifestants, c’est après l’échec des négociations du 19 février 2019, qu’ils ont décidé d’organiser une marche de grande envergure le mercredi 6 mars 2019 sur toute l’étendue du territoire national.
Le système éducatif malien, dans son ensemble, se trouve aujourd’hui paralysé suite au mot d’ordre de grève sans cesse décrétés et renouvelés par les enseignants. En effet, après plusieurs grèves, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section enseignement secondaire du Snec), ont encore décidé d’observer une grève de 360 heures (15 jours) en trois étapes : du 11 au 15 mars, du 18 au 22 mars et du 1er au 15 avril 2019.
Les revendications des enseignants contenues dans leur plateforme revendicative abordent 10 principaux points : l’octroi d’une prime de logement, de documentation, l’adoption immédiate du projet de loi portant plan de carrière du personnel enseignant secondaire, de l’enseignement fondamental, de l’éducation préscolaire et fondamental … « Ce que nous demandons aujourd’hui n’est pas impossible pour le gouvernement malien. Les dirigeants actuels du pays n’ont pas besoin de l’appui logistique ni de la MINUSMA, et ni d’une force étrangère pour la satisfaction de ces points de revendication. Et tous les points n’ont pas d’incidence financière. Il y’a des points qui n’ont aucune incidence financière. Sur les dix points, on a que trois points qui ont une incidence financière », explique Adama Fomba, le porte-parole du collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016.
Source: Lerepublicainmali