Crise du football : la FIFA rend son verdict

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Après la rencontre entre les protagonistes de la crise du football malien et la FIFA, le 27 février dernier à Zurich en Suisse, l’instance dirigeante du football mondiale avait dit qu’elle a décidé de ne prendre aucune décision et qu’elle enverrait ultérieurement un courrier au Comité de normalisation (CONOR). «Pour l’heure, la FIFA n’a pris aucune décision. Mais, elle va dans les prochains jours veiller à assurer le respect de la sentence du TAS (Tribunal arbitral du sport) du 15 novembre 2018 par le Comité de normalisation et ne laissera personne mettre en péril le football du pays des Aigles, champions d’Afrique U20 2019», a déclaré la FIFA après la rencontre. Depuis, on attendait la réaction de l’instance suprême du football mondial et toute la planète foot du Mali avait le regard tourné vers Zurich. La décision de la FIFA est enfin tombée la semaine dernière et selon nos informations, l’instance dirigeante du football mondial préconise un championnat avec 23 clubs et 2 assemblées générales. Mais nos sources ne précisent pas les délégués qui seront autorisés à participer à ces deux assemblées. Les mêmes sources nous apprennent qu’une rencontre est prévue, aujourd’hui entre le CONOR et les protagonistes de la crise qui avaient été invités le 27 février, à Zurich par la FIFA.
Etaient présents à cette rencontre la présidente du CONOR, Mme Daou Fatoumata Guindo, lssoufou Diallo (membre du CONOR et expert juridique), Kassoum Coulibaly (président de la ligue de football du District de Bamako), Mamoutou Touré, Salaha Baby, Ichaka Diakité (US Bougouni), Abdoulaye Konaté (USC Kita), Yéli Sissoko (appelant au TAS), Moussa Konaté (appelant au TAS), Augustin Senghor (représentant de la CAF, président de la Fédération sénégalaise), Véron Mosengo-Omba (Directeur du développement et des associations membres de la FIFA pour la région Afrique et Caraïbes) et Nicola Luca (chef du département de gouvernance de la FIFA). Pour la FIFA, l’objectif principal de la réunion était de permettre à tous de comprendre les droits et obligations découlant de la dernière sentence du TAS du 15 novembre 2018 TAS (2016/A/4913) qui a suscité des confusions. «La réunion devait également donner aux participants l’occasion d’échanger et de se mettre d’accord -dans l’intérêt du football malien et d’une reprise du championnat–sur sa mise en œuvre concrète, dans les limites imposées par le TAS et la règlementation applicable. Cela supposait la volonté de dépasser les intérêts personnels au profit de l’intérêt supérieur du football malien et du respect du droit», avait écrit la FIFA sur son site internet.
A Zurich, les représentants de chaque groupe se sont réunis séparément pour discuter de la proposition de travail qui consistait uniquement à organiser concrètement la mise en œuvre de la dernière sentence du TAS. Il s’agissait en particulier de tenter de tomber d’accord sur l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire que le CONOR devra convoquer aux conditions imposées par le TAS, s’agissant des membres à convoquer. «Au terme de ces réunions, chaque groupe a campé sur sa position, de sorte qu’il n’a pas été possible de les concilier en l’état sur une mise en œuvre concrète librement consentie de part et d’autre. Les intervenants sont néanmoins tombés d’accord de faire un championnat à 23 équipes», a indiqué la FIFA qui a regretté que la famille du football malien ressorte de cette rencontre «aussi divisée qu’elle y était entrée».

Source : AMAP

 

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