Le Comité National pour le Salut du peuple a rencontré, plusieurs fois, les Syndicats signataires du 15 octobre 2016 autour de l’application de l’article 39 du Statut particulier des enseignants. Mais les enseignants maintiennent leur position. Pour éviter une année blanche, des personnalités influentes comme l’imam Mahmoud Dicko peuvent s’impliquer et plaider auprès des enseignants.
Il nous est revenu, selon des sources, qu’après les échanges lors de la séance du mardi 1er septembre 2020, deux propositions majeures ont été faites par le CNSP aux enseignants. La première proposition estrelativeà l’application de l’article 39 et l’alignement sur les salaires du mois de novembre 2020 avec un rappel de 10 mois soit de janvier à octobre avec possibilité de reporter les arriérés de 2019 sur l’année budgétaire de 2021. Quant à la deuxième, elle prévoit l’application effective de l’article 39 et l’alignement sur les salaire du mois de novembre 2020 avec un rappel de 10 mois, soit de janvier à octobre 2020. Egalement, un rappel de six mois de l’année 2019 y sera ajouté au mois de décembre 2020. Ainsi, les six restants seront reportés sur l’année budgétaire 20121 plus précisément au mois d’avril.
Ce qui est déplorable, en dépit de ces efforts louables au regard du contexte sociopolitique et économique difficile, les enseignants signataires sont restés inflexibles en réclamant la totalité de leurs dus pour la fin de ce mois de septembre.Toutefois, le CNSP, soucieux de la refondation de la Nation malienne, invite les enseignants signataires à reconsidérer leur position afin de donner à nos enfants, la chance de rejoindre les bancs.
Et si l’imam Dicko s’impliquait ?
Vu la menace sur l’année scolaire, donc sur l’avenir des enfants, l’implications de certaines personnalités influentes auprès des enseignants serait louable. L’imam Mahmoud Dicko, personnalité très influente, écouté et respecté, pourrait jouer ce rôle afin que les enseignants accordent un peu de temps à la nouvelle équipe tout en sauvant l’année scolaire.
Correspondance particulière
Source : Le Pays