Depuis le premier quinquennat du chef de l’Etat IBK, le climat social est tendu et s’accentue dans le second mandat par des mouvements de grève paralysant presque tous les secteurs. Malgré l’appel du gouvernement sur la tension de trésorerie, les acteurs sociaux ne lâchent pas du lest. Le problème est ailleurs à savoir la crédibilité du gouvernement.
Les protestations pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ne faiblissent pas malgré le contexte de crise que traverse notre pays. Du mouvement des syndicats des enseignants à celui de la centrale syndicale, l’UNTM, le front social est en constance ébullition. Pourquoi cette dégradation du climat social ?
Elle tient son origine à la crédibilité du gouvernement qui malgré les multiples réactions montrant la faiblesse des assiettes de l’Etat à faire face à la demande sociale n’est pas écouté. Les acteurs sociaux restent sourds ! Et dire que c’est en temps de crise ? Le refus des acteurs sociaux de croire aux propos du gouvernement serait lié à un déficit de confiance.
Au moment où l’on demande aux acteurs sociaux de surseoir à leur mouvement en entendant l’amélioration des finances, c’est le mea culpa au niveau des institutions de la République.
Aujourd’hui, qui sont devenues des charges pour le contribuable. Pour quel résultat ? C’est sous le coup de la pression sociale que le gouvernement est entrain de manager le train de vie dans les départements ministériels, à travers la réduction des bons de carburant et d’autres dotations.
Selon les statistiques, cela va générer environ 14 milliards de F CFA. Pourquoi entendre toutes ses années pour revoir ces aspects qui ne figurent dans aucun texte de la République ?
Cette décision du gouvernement ne suffise pas, la conjoncture ne doit-elle pas atteindre les autres institutions de la République même si la présidence avait pris le devant avec la réduction des frais de carburant ? Et les autres ?
C’est à travers ces différentes révisions des dépenses au sommet de l’Etat qu’on parviendra sûrement à faire face à des dépenses ou de faire d’atténuer la crise sociale qui a atteint son paroxysme sous le mandat d’IBK.
En tout cas, le gouvernement doit continuer à tout faire pour redorer son blason et recouvrir toute sa crédibilité pour un front social apaisé.
O.D.
Source: L’Indicateur du Renouveau