Il y a deux semaines, la capitale malienne recevait, dans le cadre de la tentative de résolution de la crise socio-politique que nous vivons encore, une délégation de certains chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Parmi eux, le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara.
Ce dernier s’est particulièrement fait remarquer, ce jour, à travers son retour précipité à Abidjan avant même la fin de la réunion. Il est parti avant tous les autres. Qu’est-ce qui n’avait pas été dit à l’époque ? Insurrection, coup d’Etat… Il n’en était rien, en réalité.
Alassane Dramane Ouattara ne voulait, juste, pas croiser l’Imam Dicko qui était à la tête de la délégation du M5-RFP. Pourquoi ? Simplement parce qu’il lui avait fait des promesses qu’il n’était pas parvenu à honorer.
Selon nos informations, le chef de l’Etat ivoirien avait rassuré le M5 et l’Imam au sujet du départ du Premier ministre. C’était sans tenir compte de la position du président Macron qui, informé de cette disposition, y opposa un niet catégorique. Comme pour dire qu’entre le Premier ministre Boubou Cissé et le président Emmanuel Macron, c’est l’entente cordiale. À l’opposé de ce qui se dit sous nos tropiques, de l’autre côté de l’hexagone, on apprécie les valeurs et on les reconnaît.
MT
Source : Nouvelle Libération