Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a animé une conférence de presse, ce mardi 14 juillet 2020. Le mouvement décide de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour les tueries commises au Mali les 10 et 11 juillet 2020 à la suite de la désobéissance civile déclenchée le vendredi dernier et a décidé de maintenir son mot d’ordre : la démission d’IBK.
« La crise actuelle n’est pas qu’une crise sociopolitique mais de gouvernance », a-t-on rappelé lors de la conférence de presse de ce mardi 14 juillet 2020. Le mouvement indique que les arrestations et les répressions ne feront point reculer ces militants. Le M5-RFP indique sa décision de saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur les « assassinats commis » au cours des manifestations des 10 et 11 juillet 2020.
Pour situer les responsabilités de ces tueries, Me Mountaga Tall du M5 a précisé que le M5 n’est pas responsable des violences commises au cours de ces manifestations. À l’en croire, il y aurait eu des infiltrations puisque les consignes du M5 ont été claires.
Toutefois, le M5-RFP invite ses militants à rester mobilisés jusqu’à l’atteinte de son objectif : la démission du chef de l’État Ibrahim Boubacar Kéita. Il rappelle pour ce faire, les dix (10) commandements de la désobéissance civile, déclenchée le vendredi 10 juillet 2020, à ses militants.
Le mouvement appelle ses militants à se retrouver le vendredi 17 juillet 2020 au Monument de l’indépendance pour une prière collective en la mémoire de tous ceux qui sont morts au cours de ces manifestations.
F. Togola
Source : Le Pays