Le président de la PCC (Plateforme contre la Corruption et le Chômage), le professeur Clément Dembélé a tenu une conférence de presse, le 2 mars 2020, à son siège pour définir les actions futures que son association entend mener. Il s’agit pour lui, de demander au gouvernement de donner une satisfaction aux revendications des enseignants, de savoir où en est-on avec l’affaire des avions cloués au niveau du pôle économique.
Selon le Pr clément Dembélé, il faut une nouvelle façon d’analyser l’insécurité au Mali aujourd’hui. Par rapport à la crise scolaire, il a tout d’abord rappelé les actions menées dans le domaine scolaire depuis l’année dernière. Selon le Pr, les changements intervenus ces dernières années ne favorisent pas l’emploi pour les jeunes scolaires. Sur 100 jeunes, 3 seulement ont la chance d’avoir un emploi va-t-il faire savoir. Selon le Pr Dembélé, l’école Malienne ne fait que fabriquer des chômeurs. Pour lui, il faut réparer la faute qui nécessite l’implication de tous. Malheureusement, il a indiqué que nous trouvons tous que l’école est totalement absente. Et, au Pr de qualifier qu’il y a un génocide intellectuel au Mali.
Les propositions de la Plateforme
Pour le président de la PCC, il faut que l’Etat accepte de faire un geste dans l’application de l’article 39, même s’il faut faire un échelonnement. Aussi, la PCC demande l’implication personnelle du président Ibrahim Boubacar Keita pour la résolution de cette crise scolaire. Par ailleurs, il a indiqué que la PCC condamne toute forme de violence dès maintenant lors de la marche prévu le 13 mars prochain. Par rapport à la crise sécuritaire, le Pr Clément Dembélé a fait savoir qu’il faut soutenir le juge du pôle économique Kossogué par rapport au dossier des avions cloués. Selon lui, le peuple doit savoir où sont partis les 1230 milliards prévus pour la loi d’orientation et de programmation militaire, quelles sont les réalisations qui ont été faites sur le terrain. Il dira que s’il y a un compromis, on doit payer les arriérés de 2019 d’abord même si c’est par tranche. Et, la PCC s’engagerait à faire venir les enseignants à des bons sentiments pour la reprise des cours. Selon le Pr Clément Dembélé, il faut aujourd’hui accompagner le président Ibrahim Boubacar Keita en lui imposant la volonté du peuple Malien.
Fakara Faïnké
Source : Le républicain