Agé de 103 ans, Bernard Binlin Abou Koffi Dadié est l’un des écrivains africains les plus connus en Afrique sub-saharienne et l’un des plus étudiés dans cette partie de l’Afrique, à cause de son célèbre ouvrage «Pagne noir» (paru en 1955).
Une nouvelle dont la notoriété littéraire viendra confirmer l’espoir suscité par la parution d’une biographie commise par l’auteur : Climbié, en 1952. Homme de convictions, la défense des intérêts de l’Afrique chevillée au corps, l’auteur Dadié s’est insurgé jusqu’au bout contre les ingérences occidentales dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, n’hésitant pas à prendre publiquement la défense de l’ex Président Laurent K. Gbagbo.
Auteur prolifique, le défunt centenaire Dadié aura écrit des nouvelles, des romans, des poésies, du théâtre et des essais. Une rue dans la capitale économique ivoirienne porte le nom de l’artiste qui a marqué plusieurs générations d’Africains.
La mort de Koffi Dadié est une nouvelle lourde perte pour la littérature africaine, après le rappel à Dieu fin décembre 2018 d’un autre «doyen» en la matière, Seydou Badian Kouyaté (90 ans, auteur de l’hymne national malien).
E. G.
Source: Afriquinfos