La cérémonie de lancement du tout premier ouvrage de l’ex Ministre, Housseyni Amion Guindo, intitulé « Le peul sans troupeau ». Elle s’est déroulé le 29 septembre dernier à la maison de la presse. C’était en présence de son éditeur Yaya Traoré, le directeur des maisons d’éditions « Maaya », Racines africaines et plusieurs personnalités.
En dehors de la politique, Housseyni Guindo, président de la CODEM, a décidé de prendre la plume pour une première fois, afin de se prononcer non seulement, sur l’authenticité des valeurs culturelles et artistiques du pays « Dogon ». Mais également, de faire un récit de sa carrière politique, les difficultés rencontrées au cours de son enfance et surtout la récurrence des conflits inter communautaires secouant le centre du pays où il est originaire. Une façon pour l’auteur d’inviter l’ensemble des sensibilités du pays de s’impliquer davantage pour le dénouement du phénomène.
Plusieurs personnalités du pays avaient fait le déplacement pour assister le baptême de feu du tout premier livre du président de la quenouille. Le livre est un essai de 150 pages, intitulé « Le peul sans troupeau », paru dans les éditions « Maaya », Racines africaines.
Par ailleurs, les assistants, venus nombreux, ont trouvé salutaire l’engagement artistique de l’auteur. Qui se traduit comme une source d’inspiration pour les jeunes générations. Housseyni Amion Guindo a indiqué que les témoignages des intervenants ont été à la hauteur de l’événement, avant de soutenir que le travail d’écrivain est avant tout, « un canal de communication », devant permettre à l’auteur de partager avec les populations, des particularités de toute une communauté ambiante. Notamment, à travers son organisation sociopolitique, traditionnelle voire culturelle du pays.
L’auteur parle des difficultés qu’il a rencontrées dans son enfance
Dans son livre, l’auteur a largement parlé des difficultés rencontrées dans son enfance. Il s’est aussi exprimé sur son aventure politique, sur sa conviction sociopolitique et la récurrence des conflits inter communautaires. Qui menace profondément la survie d’une bonne partie du Centre du Mali. Et de dépeindre, en or, son village natal, le pays « Dogon » qui constitue pour lui comme « un moule de l’avenir ».
A croire à M Guindo, cette localité regorgeant toute une diversité artistique et culturelle depuis des années. Mais, selon lui, elle semble oubliée par des populations maliennes. Il a poursuivi, tout en protestant contre les conflits inter communautaires dans la région de Mopti. A travers ce livre, l’auteur a témoigné qu’il n’y a jamais eu des problèmes de cohabitations entre les Dogons et les Peuls.
« Des problèmes économiques et de justices ont dû opposés entre les hommes, les différents groupes d’ethnies », a fait savoir Housseyni Amion Guindo. Avant de renchérir qu’il n’y avait pas cette « animosité au sein des populations du Centre à grand échèle », qui dit-il a pris de l’ampleur, a déploré l’auteur. Il a enfin invité les jeunes à la lecture pouvant se débarrasser dans le carcan de l’ignorance.
Rappelons qu’Housseyni Aimion Guindo est originaire de Bamba. Qui est à 80 km du cercle de Koro dans la région de Mopti. Il est avant tout, un homme politique. Qui a occupé des postes du ministère de l’Education et des Sports du quinquennat finissant. M Guindo est promoteur du lycée Amion Guindo de Sikasso. Il a une ’école professionnelle Bah Fanta dans ladite ville. Avant d’assurer la présidence du stade Malien de Sikasso lui permettant d’accéder pour une première fois à la première division du championnat national. Une première de l’histoire de ce club de football créé en 1963.
Yacouba COULIBALY