La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA ) a tenu sa conférence de presse mensuelle ce vendredi 25 mars 2022 dans ses locaux sis à Hamdallaye. Le chef d’Etat-major général des Armées, le général de division, Oumar Diarra a aminé la conférence en tant qu’invité principal pour faire le point sur la situation sécuritaire du pays. Il a souligné les trois grandes lignes sur lesquelles, ils travaillent à savoir: l’opération MALIKO, l’opération KELETIGUI et la nouvelle opération TILE KOURA.
Le général de division Oumar Diarra, chef d’Etat-major général des Armées a révélé dans intervention que le succès récent des FAMa est dû à la bonne chaîne de communication des plus gradés de la République jusqu’aux subordonnés. C’est dans cet ordre d’idée qu’il dira que le président Assimi Goïta, Président de la Transition, est accessible dès qu’il s’agit des questions sécuritaires et les interventions sont coordonnées avec les urgences dans toutes les zones d’opération. Le credo des projets d’avenir de l’armée est de renforcer la capacité des militaires à travers la formation et l’entraînement, selon le général.
Il a insisté sur le fait que les militaires accordent une grande importance au respect des droits de l’Homme. L’armée est restée dans le professionnalisme à tous les niveaux des opérations, a-t-il fait savoir aux hommes de medias.
Sans oublier que l’armée malienne est injustement accusée de violation et de meurtres sur les réseaux sociaux ces derniers temps par nos ennemis. Ce fut le cas d’une vidéo qui circulait où on voyait des civils tués et brulés dans les localités de Djenné. Le chef d’Etat-major a expliqué que l’armée malienne n’a rien à voir dans ces atrocités dignes d’une autre époque. « Dans toutes les guerres, il ya des cas de violation des droits, il y a des cas de dommages et quand ça se passe, nous assumons » a t il fait savoir le chef d’Etat major. Il atteste que tous les cas qui ont été documentés sont présentement en cours d’investigation.
4.000 hommes bientôt recrutés….
Le recrutement spécial est lancé depuis 4 mois et il vise à recruter 4.000 hommes, a-t-il dit. Beaucoup de civils vivent de leurs armes à l’intérieur du pays à travers le banditisme. Ce recrutement est dédié aux jeunes de moins de 29 ans qui disposent d’une arme et qui savent s’en servir. Ils doivent venir servir dignement la nation en vue de ne pas basculer dans les groupements djihadistes ou les milices. Il s’agit pour les intéressés d’amener leurs dossiers et leurs armes aux endroits de dépôt pour être recruter comme militaires.
Les attaques meurtrières des civils dans les zones comme Tessit ou Tamalet ont conduit les militaires à intervenir dans les dits endroits. Il rappelle qu’ils sont dans la dynamique de l’opération KELETIGUI et que des combats farouches ont bien eu lieu. « Le groupe terroriste est là mais nous, notre mission c’est d’aller les rechercher et les détruire » a lancé le général de division.
Kader Diarra
Source: L’Enquêteur