Délestage dans les centres urbains : l’alternative par l’énergie solaire

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En cette période de canicule, le délestage d’électricité devient plus en plus récurent dans les centres urbains. Face à cette situation, certains spécialistes des énergies renouvelables demandent aux consommateurs de se tourner vers l’énergie solaire. Cependant, certains habitants de Bamako dénoncent les prix des kits solaires.

La consommation d’électricité au Mali pourrait se multiplier dans les années à venir. Selon l’Agence des énergies renouvelables, cette situation s’explique par lacroissance démographique et l’amélioration de l’accès à l’énergie. L’alternative des énergies renouvelables est proposée au moment où l’Énergie du Mali, EDM, peine à répondre à la demande actuelle de consommation.
Le directeur général de l’Agence des énergies renouvelables établit le constat : « en période de chaleur, les machines de Diesel ont un problème de fonctionnement. Et ça crée un manque d’énergie au niveau du territoire national ». Pour Souleymane Berthé, « à coté de ces formes d’énergies classiques, nous avons des énergies renouvelables qui ont atteint une certaine maturité ». Ce qui nous permet, dit-il, de résoudre les problèmes énergétiques ».
Selon Soumeymane Berthé, le gouvernement a mis en place des dispositions pour diversifier les sources d’énergie nationale, par le recours à des énergies alternatives. « Ces dernières années, les aides ont été nombreuses pour pousser la population vers ces énergies renouvelables », explique Souleymane Berthé. Selon lui, « ces trois dernières années, les prix ont diminué de plus 40%. C’est le seul produit qui diminue chaque jour. Donc il faut sensibiliser les populations. L’État a fait des efforts pour que les gens aillent vers cette énergie », préconise le directeur de l’Agence des énergies renouvelables.
Pourtant, pour certains habitants de Bamako, ces efforts du gouvernement n’ont pas suffi à résoudre le problème d’accès à l’électricité. Si certains jugent les prix des kits solaires très exorbitants d’autres dénoncent « le manque de volonté » des populations à aller vers ces énergies.

source : Studio Tamani

 

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