Candidat aux élections législatives en Commune IV, les jeunes de la section IV UDD qui connaissent la valeur de l’homme se sont engagés résolument pour le soutenir sur la liste UDD / PSDA.
Comment en saurait-il autrement alors que le sieur Sangaré est connu pour sa franchise? Il n’a qu’une seule parole, et son objectif est de faire développer la commune IV.
On comprend pourquoi, pour un premier engagement sur la scène législative, il a vite engrangé la confiance de la population de la commune au point d’être le principal adversaire de l’ancien maire de céans et non moins Premier ministre, chef du gouvernement de la République. Cette performance a l’air de surprendre certains alors même que les âmes bien-pensantes ont compris que c’est parce que Zè a tout simplement des ressources morales et sociales qui lui permettent de disputer le deuxième tour avec Moussa Mara. Il y a d’ailleurs comme un remake de 2002 où le même Moussa Mara avait croisé le fer au deuxième tour des législatives avec un autre ancien Premier ministre, un certain Ibrahim Boubacar Keïta.
Ce que beaucoup ne savent pas, c’est que le combat pour la démocratie est dans les veines de Hamady Sangaré. Son père, Samba Gaïné Sangaré, a été un militaire particulièrement soucieux du pays. Il fera partie d’un groupe de militaires patriotes qui ont tenté d’écourter le plus vite possible la dictature de Moussa Traoré. Ils le paieront cher dans les sévères bagnes de Taoudénit et Kidal.
Ce père de Zè a été, pour ceux qui l’ignorent, presque un conseiller de Mara, fils du colonel Joseph Mara. Même après le décès de Samba Gaïné, la mère de Zè a toujours été à l’écoute du fils de Mara. Moussa Mara venait toujours dans la famille Sangaré, celle de son oncle Samba Gaïné Sangaré, de sa tante Maïmouna Keïta et, on le voit, de son cousin Hamady Sangaré dit Zè. Que les vicissitudes de la vie les mettent aujourd’hui au coude à coude dans une complétion électorale ne doit pas être un moment d’animosités irréductibles. Les vieux liens ressurgiront tôt ou tard.
Il faut noter, contrairement à certaines insanités véhiculées sur les réseaux sociaux, que depuis la disparition de ses parents, Moussa Mara n’a jamais été un soutien pour les six enfants Sangaré. Ce qu’il faut aussi ajouter, c’est que Zè n’est mêlé à aucune affaire scabreuse. En témoigne le communiqué du Procureur MamoudouKassogué en charge du Pôle Économique et Financier, qui a épinglé opportunément d’autres opérateurs économiques et des serviteurs au plus haut sommet de l’État. Pas Zè : son nom n’est cité nulle part, il n’est terni par rien.
Au regard des parcours des deux hommes, il appartient aux électeurs de faire le bon choix. À tous égards, Hamady Sangaré fait figure de nouvelle solution.