Au regard des résolutions et recommandations phares qui ont sanctionné les travaux du dialogue national inclusif, le parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) se dit entièrement satisfait de ce grand rendez-vous et compte également jouer toute sa partition dans sa mise en œuvre.
Animée par le seul souci de sortir notre pays de la crise, le Parti de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a pris part à toutes les étapes du Dialogue National Inclusif initié par le président de la République, à la demande des acteurs politiques, notamment l’opposition dont le chef de file a opté par le boycott.
Le succès éclatant desdites assises que notre pays vient d’organiser à l’unisson prouve à suffisance que les réflexes de ‘’Kouroukanfouga’’ matérialisés par l’arbre à palabre, le toguna et autres sont toujours de rigueur au Mali. Pour les initiés, il est clair que chaque chose à son temps. L’enjeu ne doit pas tuer le jeu, surtout s’il est évident que le dialogue paraît en lui-même constituer une renonciation à quelques choses.
Quand la flamme du dialogue quitte un parti, il lui restera la braise de la situation qui le consumera, à petit feu. Pour se soustraire à cette situation, la Codem et ses alliés de la COFOP ont fait le pari de se battre, arguments solides à l’appui pour abréger les souffrances du peuple malien.
L’histoire retiendra que le dialogue national inclusif n’était pas une mascarade, mais plutôt une tribune libre pour le peuple au service du peuple. Pour avoir gain de cause, il fallait convaincre. Dans cet exercice, la CODEM n’a pas à rougir.
Amed Sidibé
Source : La Priorité
