Le Premier Ministre Boubou Cissé était au de Centre Internationale de Conférence de Bamako (CICB) ce samedi 7septembre 2019 pour présider l’ouverture officielle des journées de réflexion de la société civile du Mali sur le dialogue inclusif. Après les différents discours du Maire de la commune III du district de Bamako, de celui du président des organisations de la société civile, Mr Boureima Allaye Touré, de celui du ministre en charge des réformes institutionnelles et des relations avec la société civile ce fut celui du Premier Ministre Boubou Cissé.
Il a dans son discours mis l’accent sur l’importance de la société civile et son rôle dans le développement socio-économique du Mali. Il dit fondé son espoir sur la société civile pour apporter sa réflexion sur la manière d’organiser le dialogue politique inclusif à venir.
S’agissant du dialogue tant attendu par les acteurs, la société civile se réjouit de sa programmation. Pour le président de la société civile, en vue de la préservation de la paix et de la quiétude sociale gages de tout développement, il importe plus que jamais de poser l’ensemble des problèmes sur la table afin d’en faire un sujet global dans un cadre plus inclusif, selon Boureima Allaye Touré. En associant les partenaires sociaux aux réformes envisagées, il résulte de la conviction de la société civile qu’un consensus est nécessaire entre les principaux acteurs pour résoudre les questions économiques et sociales importantes, promouvoir la bonne gouvernance.
Et, l’objectif ultime que la société civile assigne au dit dialogue est l’instauration d’un climat social apaisé, afin d’apporter le soutien nécessaire aux mesures politiques, économiques et sociales. De même, pour le ministre Amadou Thiam, l’atelier de la société civile marque une étape importante du processus de consultation des forces sociales en vue d’une contribution soutenue de celles-ci aux débats politiques inclusifs.
La résolution des problèmes dont souffre notre pays, à savoir la dégradation continue des conditions de vie de la population, la perte de la confiance des citoyens à l’égard des institutions de la République et de la classe politique, les graves violences occasionnées par les conflits communautaires passent par le dialogue entre tous les fils et filles du Mali. Selon, le Ministre Thiam le dialogue politique inclusif est apparu nécessaire pour les forces vives de la nation et les pouvoirs publics. Abondant dans le même sens, le Premier Ministre a ajouté que la crise multidimensionnelle du pays impose à tous les acteurs un dialogue fécond, afin de relever les multiples défis.
Après l’ouverture officielle de ces deux jours de réflexion, il y a eu cinq groupes de travail, chacun avec ses thèmes. C’est ainsi que le groupe 1 a travaillé sur la Gouvernance, la Patrie, la Souveraineté, la Paix, la Sécurité, la Défense nationale, l’Organisation institutionnelle, l’Administration territoriale, tandis que le groupe 2 a travaillé sur la Société, la Culture, l’Education, la Santé, le Culte, l’Inclusion sociale. Le groupe 3 a travaillé sur l’Économie, le Développement durable, l’Emploi. Le groupe 4 a travaillé sur la Justice, la Corruption, l’Impunité et enfin le groupe 5 a travaillé sur les Prospectives, la Recherche et les Nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Chaque groupe a produit un rapport qui a été lu en plénière amendé et validé.
Avec la création de ce ministère en charge de la société civile et à sa tête un homme politique averti, à l’écoute des partenaires, pouvons-nous, nous attendre à un apaisement du climat social, et politique. Nous le souhaitons vivement en tout cas.
Badou S. Koba
Source: Le Carréfour