La garde à vue de « Diaba Sora » suite à une plainte de Lélla Kane Diallo fait le tour des salons feutrés de Bamako. Pis, elle continue à défrayer la chronique surtout sur les réseaux sociaux et a pris une autre tournure surtout pour les ennemis jurés de la jeune dame. Le manque de professionnalisme des policiers est certainement passé par là.
Le non-respect de l’éthique et de la déontologie de la police malienne est une fois de plus mis à rude épreuve. Bien sûr qu’il s’agisse de la police malienne, car comment la photo d’une personne en garde à vue peut-elle se retrouver partout et à tout moment. Aucune personne venant de l’extérieur n’est habilitée à photographier. Et pourtant, dans un snaptchat sur les réseaux sociaux datant du samedi 12 octobre 2019, la Camerounaise « Coco Emilia » ou Biscuit de Mer a publié la photo de Diaba Sora derrière les verrous. Ironiquement elle demande aux internautes d’identifier cette personne.
Pour rappel, Coco Emilia ou biscuit de mer est une jeune Camerounaise qui serait en concurrence avec Diaba Sora pour avoir le cœur d’un jeune malien du nom de Chapé de Paris. Un plein aux as qui, à travers sa richesse change de femme comme une chemise. Une autre jeune femme très célèbre en a payé les frais.
Il faut se demander alors comment cette camerounaise a pu être en possession de la photo de Diaba Sora sous les verrous ? Est-ce un policier qui l’aurait fait ? A quel prix ? Pour quelle fin si ce n’est que nuire à la dame Sissoko (Diaba Sora) ? Une certitude, même si la photo n’est pas l’œuvre de la police, tout porte à croire qu’elle est responsable de loin ou de près, car il est difficile pour un particulier de passer prendre des photos sans qu’elle (police) ne s’en aperçoive. Pour l’honneur et la dignité des personnes en garde à vue, le ministre de la sécurité et de la protection civile G. Salif Traoré ne doit-il pas jeter un regard sur le comportement peu orthodoxe de certains policiers qui, pour gagner de l’argent sont capable de mettre en péril l’honneur et la dignité des personnes. Alors qu’une personne en garde à vue bénéficie d’une présomption d’innocence tant que sa culpabilité n’est pas établie.
Bissidi Simpara
Source : La Sirène