Dès les résultats du 1er tour tombés, tout le monde a pris position. Pour Macron: les Républicains, pour Marine Le Pen: les nationalistes ou extrêmes droites.
Au Mali, en 2018, au lendemain du premier tour de la présidentielle, presque tout le monde a critiqué les résultats et contesté le score attribué à IBK. Mais au finish le second tour a opposé IBK à Soumaïla Cissé. Hélas! Ce qui vient de se passer en France ne s’est passé ici : les candidats battus n’ont pas eu le courage d’appeler à voter Soumaïla Cissé, pour réussir le remaniement présidentiel par la voie des urnes. Tous, autant qu’ils sont, ont dit, le plus souvent, que les deux c’est “fougôtô”, la même chose. Seuls Konimba Sidibé et son parti ont appelé à voter Soumi Champion. Choguel aussi, sans son parti, a appelé à voter S Cissé.
Ce manque de soutien a été tel, que le challenger d’IBK a failli renoncer à aller au second tour. Il a fallu la persévérance et pugnacité de son Directeur de Campagne pour qu’il acceptât d’affronter le Mandé Mansa en duel. C’est donc ceux qui n’ont pas suivi le choix pour l’alternance, en appelant à voter Soumaïla Cissé, qui ont été les principaux responsables de la réélection d’IBK. Ce sont les mêmes qui sont devenus, après, de bruyants opposants et des supporters intraitables de l’Honorable Soumaïla Cissé. *PITOYABLE!! RIDICULE!!*
PPR
Source : Le Républicain