Droits des femmes en 2018 : Plus de 3 300 cas de violence contre les femmes au Mali

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Des progrès ont été réalisés dans le cadre de la représentativité des femmes dans les forces de défense et de sécurité de façon générale, a expliqué Moussa Guindo, le représentant de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. C’était lors d’un atelier sur le genre organisé par la MISAHEL à l’Ecole de maintien de la paix de Bamako le 19 mars 2019.

«Il n’existe pas de politique de recrutement du personnel féminin dans les forces armées et de sécurité, la pratique est de recruter en environ 10% de femmes lors de chaque recrutement», a-t-il poursuivit.

Selon Moussa Gunido, la représentativité du personnel féminin dans les différents corps se présente comme suit. Armée : militaire du rang 8% ; sous –officier 7% ; officier 5,7% ; Dans la police : commissaire 12,41 ; inspecteur 10,07 % ; sous-officier 12,88%. Protection civile : 13,29% femmes contre 86,71% HOMMES. Service pénitentiaire: agent 20,2% ; contrôleur 5,6%. Douane : 10,5% femmes.

Au niveau des Forces de défense et de sécurité(FDS) les femmes participent aux missions de maintien de la paix comme observateurs militaires ou comme police civile (CIVPOL) en RDC, RCA, au Darfour : en Haïti etc. « Le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la femme, soucieux de la promotion du genre, ne peut que se réjouir de la présente initiative et par la même occasion encourage et félicite l’EUCAP sahel Mali pour les efforts inclassables consentis pour la paix et de la sécurité au Mali à travers de nombreuses actions », a dit Moussa Guindo.

Le thème de cette 25è édition 2019 est ‘l’autonomisation des femmes et des filles à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre. C’est pour cela que la participation active et équitable des femmes dans les forces de défense et de sécurité est une priorité du département à travers le Plan d’action national. « Pour la réussite des droits et les besoins spécifiques du personnel féminin des FDS doivent être reconnus et pris en charge », a dit Moussa Guindo.

Par ailleurs, le représentant de la ministre de la Promotion de la Femme a révélé qu’en 2018, 3 330 cas de violence ont été déclarés par le système de gestion de l’information sur les violences basée sur le genre. Et 59% sont des cas de violences sexuelles parmi lesquels 41% sont des agressions sexuelles et 18% de viols.

Soumaila. T. Diarra

Source: Lerepublicainmali

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