Le riz est au centre d’un atelier d’échanges internationaux organisé par le programme global Centre d’innovations vertes (CIV). Ledit atelier international a eu lieu à l’hôtel Salam de Bamako et a pris fin le jeudi 17 octobre 2019.
« Rencontre d’échanges du groupe de travail riz du Centre d’innovations vertes », tel est l’intitulé de cet atelier, dont le coup d’envoi a été donné par le chef du cabinet du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture chargé de l’Aménagement et de l’Equipement, Issa N. Traoré. La rencontre à laquelle prennent part de nombreux spécialistes de la riziculture, se propose de favoriser les échanges d’expériences entre les pays du groupe de travail riz du programme global CIV. Les travaux qui ont pris fin le jeudi 17 octobre dernier, ont démarré en présence du directeur adjoint du Programme global CIV, Yves Brehm, le représentant du programme CIV Mali, Daniel Siméon Kéléma, et le président de l’interprofession riz, Falery Boly.
Le programme global CIV est mis en œuvre dans 15 pays, dont 14 en Afrique et 1 en Asie. Il vise dans les régions rurales sélectionnées, à contribuer à un développement rural durable à travers l’innovation du secteur agricole et agroalimentaire. Il s’inscrit dans l’initiative spéciale « Un seul monde sans faim », lancée par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) en 2014. Selon Yves Brehm, l’un des piliers dudit programme est aujourd’hui la mise en réseau des acteurs autour de thématiques sélectionnées, telles que les filières lait et pomme de terre, l’agriculture biologique ou encore, bien évidemment, la filière riz. Selon lui, le Mali est l’un des plus grands producteurs de riz en Afrique.
Même son de cloche chez Issa N. Traoré, pour qui la filière riz au Mali est considérée comme l’une des filières agricoles prioritaires. Sa place dans l’économie nationale n’est plus à démontrer, a-t-il soutenu. Avant de rappeler les actions du gouvernement pour le développement de la céréale, notamment des efforts d’investissement et des réformes entreprises dans la gestion des aménagements hydro-agricoles et la subvention des engrais depuis la campagne agricole 2007/2008. Il a salué la mise en place d’un programme spécial de mécanisation et une meilleure organisation de la filière à travers l’interprofession riz qui ont contribué à une importante hausse de la production du paddy qui est passé de 1.018.778 tonnes pour la campagne 2006/2007 à environ 2.920.877 tonnes pour la campagne agricole 2017/2018. Les pays participants à ces échanges sont, entre autres, le Burkina Faso, le Bénin, le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et l’Allemagne.
Mamadou Dolo
Source : Inf@sept