C’est hier qu’une délégation du CNSP a quitté la capitale malienne, Bamako, en direction de la capitale Ghanéene, Accra. En ce lieu, ils doivent rencontrer les patrons de l’organisation sous régionale, la CEDEAO. C’est une rencontre importante, celle de la dernière chance si l’on peut le dire ainsi.
Minus de la Charte validée par l’écrasante partie des participants aux travaux qui ont eu lieu durant trois jours au CICB, les émissaires du CNSP ont la lourde tâche d’expliquer et de convaincre leurs interlocuteurs sur la légitimité dudit document, mais également leur bonne volonté de faire une transition apaisée devant aboutir dans 18 mois à l’organisation des élections générales afin de mettre en place des autorités démocratiques.
Au regard de leurs démarches depuis la prise du pouvoir, ils ont su travailler à la recherche de l’équilibre pour ne pas être sous l’influence de X ou Y. Et depuis le 12 septembre passé, le peuple leur a conféré le droit de redresser le pays pour la simple raison que les politiques n’ont plus bonne presse.
La mission est ardue mais pas impossible. Et la cedeao doit comprendre qu’il y a urgence au Mali. Alors à elle aussi de faire des concessions au regard de l’expression démocratique et populaire des Maliens tout en levant les sanctions et se mettre dans de très bonnes dispositions pour accompagner le Mali.
Nous osons espérer entendre de bonnes nouvelles à la fin de la journée de ce mardi.
Boubacar Yalkoué
Source : Le Pays