La Suite logique de la série de manifestation du Mouvement du 5 Juin exigeant la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta, s’est finalement dénouée ce Mardi matin par une mutinerie mettant fin régime d’IBK qui a rendu sa démission, répondant finalement aux aspiration du peuple.
La fin prématurée d’un règne que seul lui même aurait pu éviter pouvait s’il avait écouté les multiples conseils prodigués par les uns et les autres et aussi, saisi la perche tendue par le M5-RFP dans son mémorandum qui serait salutaire pour le sauver grand Mali d’antan. Ce régime était devenu le bras droit d’Emmanuel Macron dans sa politique de division du Mali afin de pouvoir assouvir la soif de la France néocolonialiste dans la course pour sécuriser sa position géopolitique dans la bande sahélo Sahélienne
IBK et son PM Dr Boubou Cissé ont arrêtés par les militaires à son domicile à Sébénikoro et conduits à bords de véhicules officiels V8 au camp Soundiata de Kati pour rendre sa démission, .
Une fronde militaire partie tôt ce mardi matin du camp Soundjata Keïta de Kati a eu raison du régime du Président IBK. D’abord des coups de feu ont retenti dans la ville garnison de Kati, puis la garde nationale de Bamako, suivis d’une série d’arrestations opérées dans les rangs des chefs d’Institutions et des membres du gouvernement à Bamako : le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, les ministres des Affaires étrangères et ses homologues de l’Economie et des finances, de la Justice, de la Sécurité et de la protection civile, et celui de l’administration territoriale). Le peuple a enfin réussi à prendre son destin en main, accompagné par le (CNSP Comité de Nationale pour le Salut du Peuple).
Ce n’est que le début d’un commencement pour mettre cette bande de voyous qui insultent l’intelligence des maliens en leur faisant croire qu’ils sont présent pour nous aider dans le conflit au nord depuis 8 ans passés au chevets de la grande malade que le représente le Mali pour eux. Il leur fallait trouver un alibi pour revenir s’installer et s’enraciner profondément au nord en interdisant l’accès de Kidal à l’armée malienne. Ainsi,le peuple longuement meurtri par les conséquences d’une guerre imposée, d’un djihadisme fabriqué de toute pièce par la France néocoloniale en plus de la mauvaise gouvernance peut enfin pousser un soupir de soulagement..
Les dirigeants Maliens doivent désormais tirer une leçon de la manière dont le peuple malien est capable de prendre son destin en main si on le poussait dans son dernier retranchement, selon que le président soit droit ou tordu.
Henrie SAM TRAORE
Source : Aube d’Afrique