EDITO : LE CHANGEMENT GÉNÉRATIONNEL, C’EST MAINTENANT !

0
60
Editorial
Editorial

Tous les yeux sont rivés sur les élections législatives prévues pour le 29 mars prochain. Les états-majors des partis politiques sont en ébullition. On assiste à des alliances de toute nature entre les partis politiques traditionnels. Ces partis peuvent-ils encore apporter du nouveau à ce pays tant qu’ils continueront à piétiner les jeunes cadres au profit des vieux convalescents ? Cette question vaut son pesant d’or puisque ces partis ont déjà montré toute leur limite dans la gestion de la crise que traverse notre pays. Par leur faute, le Mali ne fait que s’enfoncer chaque jour dans les abîmes. Si vous leur accordez à nouveau votre suffrage, ils reviendront vous insulter en vous disant que c’est à cause de leur argent que vous les avez élus.

D’après les statistiques, plus de 70% de notre population ont moins de 30 ans. Au soir du 29 mars prochain, les jeunes Maliens doivent démontrer à la face du monde qu’ils sont capables de se réapproprier leur destinée en envoyant ces “papis” s’occuper de leurs petits-enfants, tout en égrenant leur chapelet au petit matin et au petit soir.

Certes l’avenir d’une nation repose sur les épaules de sa jeunesse, mais si les jeunes veulent participer à la construction du nouveau Mali, ce n’est ni sur les réseaux sociaux ni dans la rue qu’ils pourront le faire. Il faut qu’ils se battent pour pouvoir siéger à la présidence de la République, à l’Assemblée nationale, dans les conseils régionaux, de cercle et communaux, ou même au conseil de village…

Ô, jeunes du Mali, l’avenir appartient aux jeunes qui sont actifs dans le présent. Engagez-vous pour vous-mêmes et non pour ces vieux qui passent tout leur temps à prendre des médicaments de tout genre afin de pouvoir rester en activité. Personne ne viendra construire ce pays pour vous.

À 32 ans, Moussa Traoré et ses camarades du Cmln étaient déjà politiquement actifs. Mountaga Tall, Oumar Mariko,…avaient moins de 30 ans quand ils s’engageaient dans la politique. N’attendez donc pas la soixantaine pour vous engager dans la dynamique du changement. Ces élections législatives constituent pour vous une belle opportunité pour renouveler la classe politique actuelle avant les présidentielles de 2023.

La Rédaction

Source : Le Démocrate

Laisser votre commentaire