Mon capitaine, vous avez entre les mains, le premier numéro du dernier petit né des journaux maliens. Il s’appelle l’Evènement. Il se veut un journal qui soit au rendez-vous des évènements, au cœur de l’actualité, pour vous donner l’information saine, vraie et constructive. Chers lecteurs et futurs partenaires et annonceurs, nous voulons cela un hebdomadaire indépendant mais engagé, qui choisit ses combats sans peur.
En effet, pour le journaliste, le lancement d’un journal est toujours un moment de grande émotion, une sorte d’accouchement douloureux, plein d’espoirs et d’inquiétudes. Pour les amateurs de journaux, voire les confrères déjà «bien installés», la naissance d’un journal est forcément un curieux moment.
Aussi, nous croyons que le premier devoir du journaliste est d’avoir souci de ceux qui choisissent d’acheter son canard, de leur information et de leur plaisir de lecture. Nous croyons également à un journalisme d’investigation, mais aussi d’analyse, d’éclairage et de décryptage de l’actualité. Ainsi, nous défendrons nos points de vue, car nous ne croyons pas en un journalisme «neutre», désincarné, sans odeur et sans saveur. Cela dit, nous ferons un effort d’objectivité, sans lequel le débat citoyen dégénère en des attaques vaines et sans fin.
Nous croyons en la possibilité d’un espace public de qualité au Mali. Votre nouveau journal, L’Evènement, a bien l’intention d’innover. Dans les jours qui viennent, nous nous attellerons de vous convaincre par des rubriques diverses et variées.
Mon capitaine, que vous soyez au sommet ou en bas de l’échelle, nous comptons être avec vous. Cela pour dénoncer l’injustice et parler de ce que vous faites. Il en sera ainsi au journal L’Évènement car, nous comptons « rester digne en étant populaire et Peuple en conseillant les Rois ».
Au-delà d’un hebdomadaire, nous envisageons, le journal L’Evènement comme une communauté. Nous espérons que vous voudrez bien en faire partie. De ce fait, l’hebdomadaire, L’Evènement sera ce que vous voudrez qu’il soit. Alors, qu’il en soit ainsi mon Capitaine !
Dieudonné Tembely
Source: L’Evènement