Des obusiers de la presse continuent de tirer à boulet rouges ; sur l’office du Niger et ses partenaires .En tout cas, tous ceux qui ne les suivent pas dans leur aventure ; dont le but est connu de tous. Certes ils n’ont pas le monopole de la violence verbale, devrait-on pour autant se rabaisser en leur emboitant le pas ? Non, ça sera trop leur faire plaisir. Car la violence verbale et la délation systématique relèvent d’un style courant chez les faibles et traduisent une certaine éducation.
A delta tribune nous avons décidé de nous assumer comme d’habitude face à la jacquerie.
Cela revient à choisir, ce qui n’est pas chose aisée pour des individus qui veulent être l’oiseau de tous les printemps. Choisir revient à assumer ses faits et gestes dans le temps et dans l’espace. Choisir revient à gérer ses responsabilités en fonction de la vision qu’on s’est faite pour ce monde ici bas. Cela revient à prendre ses responsabilités en ayant l’esprit que personne ne fera l’unanimité y compris les prophètes dans le seul but d’assumer les charges que le pays nous a confiées. Choisir dans ce cas revient à renoncer aux applaudimètres et aux flatteurs. C’est aussi braver les incantations des experts de fortune, les chantages des chasseurs de primes et les procès d’intention.
Choisir c’est donner la preuve d’une certaine grandeur de l’âme, laquelle vous aide à tenir la barge en haute marrée. Choisir c’est avoir la conviction qu’au delà du jugement des hommes, il y’a celui de l’histoire. Celle-ci peut trainer les pas, mais a toujours valoriser les vrais serviteurs du pays et renvoyer dans ses poubelles ceux qui ne savent rien faire. Et quant on décide de gérer l’office du Niger en fonction des principes d’orthodoxie, on doit laisser les grenouilles animer leur concert gratuit dans les Falas de Molodo pour ne pas rater son rendez vous avec l’histoire
La Rédaction