Election législative du 29 mars : Le collectif des régions non opérationnelles demande un report de l’échéance

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Le chef du gouvernement a exhorté ses interlocuteurs à s’impliquer fortement dans la sécurisation du pays
Le chef du gouvernement a exhorté ses interlocuteurs à s’impliquer fortement dans la sécurisation du pays

Le collectif des régions non opérationnelles( Crnop) vient de demander au gouvernement de reporter les législatives du 29 mars prochain. Selon le Crnop, il faut d’abord «  parachever le processus de découpage administratif et la nomination des gouverneurs des nouvelles régions afin que les nouveaux cercles créés puissent participer aux dites élections. »  Dans son argumentaire, publié le vendredi 7 février dernier, le Crnop indique qu’excepté excepté Menaka et Taoudeni aucune des autres nouvelles régions (régions de Kita, Nioro, Nara, Dioila, Bougouni, Koutiala, San, Bandiagara, Douentza) n’est totalement opérationnelle à savoir leur découpage.

Le Crnop met aussi l’accent sur « l’absence de l’État dans plusieurs localités des régions de Douentza, Bandiagara et Nara dû à l’insécurité persistante» Le collège électoral est convoqué le dimanche 29 mars 2020, sur toute l’étendue du territoire national, à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale. Cela conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif(DNI). Mais d’ores et déjà, le sujet fait débat. Le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie(FSD) a réaffirmée sa volonté de prendre part aux élections, bien qu’elle soit consciente qu’il y aura des problèmes d’organisation et non des moindres. Les problèmes qui plombent notre démocratie du fait de l’insécurité et de la crise du nord sont restés non résolus en grande partie par le régime d’IBK.

Dans ces conditions le FSD, se demande réellement si le gouvernement sera à hauteur de mission. La CMA, pour sa part, a des réserves. Ces réserves sont les suivantes : la diligence d’engager le processus de la réorganisation territoriale et du nouveau découpage administratif ; la prise en compte et en charge dans le prochain processus électoral des régions de Taoudéni et de Ménaka en plus des cercles d’El-Moustarat et d’Achibogho dont l’organisation territoriale a été adoptée par le gouvernement en conseil de ministres depuis le 28 février 2018 ;  la possibilité de faire participer les centaines de milliers des réfugiés et déplacés internes. La CMA ne peut indéfiniment cautionner qu’une importante frange de la population puisse encore être privée pendant un autre quinquennat de ses droits civiques et de ses chances à participer à l’élection législative…

Source : Le Républicain

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