Élections législatives 2020 : Un scrutin ou une équation à plusieurs inconnus ?

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Une femme dépose son bulletin dans l'urne, (photo archives)
Une femme dépose son bulletin dans l'urne, (photo archives)

Les élections législatives au Mali auront lieu le 29 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Seulement, ces échéances ne se tiendront pas dans les mêmes conditions que les autres fois. Situation sécuritaire oblige, les circonscriptions électorales doivent être revues et surtout de façon consensuelle. La date est connue mais, des incertitudes demeurent.

Une date, des équations ! Si on était en Mathématiques, on aurait cherché à trouver l’inconnu « x ». Mais ici, nous sommes en politique. Les élections à venir se tiennent dans un contexte où le Mali subit des attaques terroristes. La conséquence, des populations de villages entiers se sont déplacées. Les régions du Nord, du Centre, ont vu leurs populations se vider.

Avec son corollaire de déplacés, c’est dans cette situation que le choix des élus qui devront les représenter à l’assemblée nationale, doit être fait. Déjà, les partis politiques se concertent pour trouver une solution à la problématique. Qu’en est-il de la situation des déplacés au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ?

Peu importe ce qui se trame, ils doivent trouver des solutions consensuelles. Des hypothèses peuvent être émises. D’abord, si le Mali arrive à stabiliser les zones d’insécurité et que les déplacés retournent dans leurs village avant la date des élections, le problème ne se posera plus. Elles auraient simplement été enrôlées dans leurs lieux d’accueil et pourront voter chez elles. Pour cela, nos forces de défense et de sécurité travaillent pour ramener la quiétude dans tout le pays.

Ensuite, au cas où la stabilité ne sera pas effective, les électeurs potentiels pourront voter là où ils sont mais pour le compte de leurs circonscriptions d’origine. Dans ce cas, ils vont élire leurs députés tout en vivant dans une région autre que la leur.                  En plus, l’on peut aussi décider que les populations votent pour les circonscriptions électorales de leurs lieux d’accueil. Dans ce cas, il faudra augmenter le nombre de postes à pourvoir. On doit donc augmenter le nombre de députés. Bref, peu importe la solution à cette équation, elle doit être consensuelle.

Boubou SIDIBE

Source : Maliweb.net

 

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