Après l’émotion provoquée chez le public par son discours d’investiture, le président de la transition a vite suscité des inquiétudes. Il ne s’est même pas rendu compte qu’on lui a fait prêter serment sur un texte non officiel (la charte n’ayant pas encore été publiée dans le journal officiel). Il a ensuite compris que la Cédéao ne fait plus confiance à la junte soupçonnée de cacher des choses surtout que le vice-président s’avance avec des pouvoirs inconnus, donc incontrôlés.Malgré son investiture, le Comité national pour le salut du peuple reste aux affaires et va même choisir le Premier ministre dont les candidats notamment ceux du M5 et de l’imam Dicko ont vite fait d’envoyer leurs CV à Kati. Ça rappelle dangereusement 2012 avec le capitaine Sanogo qui a continué à régner malgré Dioncounda Traoré qui a quand même fini par gagner la partie par sa ruse.DAK