Le gouvernement de Choguel Kokalla Maïga ne bénéficiera pas de la mauvaise période de grâce. A peine installé, il est déjà sur les braises ardentes des conflits sociaux.
L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), furieuse par la présence de deux syndicats rivaux, dans son équipe, ne donne que 10 petits jours avant de reprendre sa grève qui sera même illimitée.
Quant aux surveillants de prison, ils projettent d’observer un arrêt de travail de 30 jours à partir de la fin du mois.
Pour ne rien arranger, l’opposition politique s’annonce forte à la révision constitutionnelle pourtant annoncée par le président et le Premier ministre malgré les blocages de notre texte fondamental.
L’ancien Premier ministre, Soumana Sako, qui a mis en garde le nouveau locateur de la Primature de toute tentative de révision de la Constitution, lors de la visite de courtoisie à lui rendue, sera vite rejoint par d’autres politiques qui ne veulent pas faire de cadeau à Choguel qui semble hériter d’un cadeau empoisonné quand on sait que la pression de la communauté internationale ne va pas faiblir lors des prochains mois. En tout cas, il n’a pas le temps de savourer sa consécration.
DAK
Source : l’indicateur du renouveau