Entre violations des droits de l’Homme et mort, le dernier rapport dépeint un tableau macabre. Les chiffres sont effrayants, selon le dernier rapport trimestriel de l’année 2018 sur la situation sécuritaire au Mali, publié la semaine dernière. Pour seulement le dernier trimestre de l’année passée, on a enregistré malheureusement 48 attaques à l’engin explosif improvisé. Dans le fond, le rapport attribue la plupart de ces attaques au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
Le document fait observer 90 cas de violations des droits de l’Homme enregistrés dont 163 victimes, notamment des femmes et des enfants. Curieusement et subitement, les régions de Mopti et Ségou sont les plus touchées avec 57 % des cas des violations des droits de l’Homme. Paradoxalement, dans les régions de Kidal et Koulikoro, on dénombre 1 % des cas. Intriguant ? La Minusma dit avoir recensé 90 cas qui ont fait au moins 163 victimes, dont 12 femmes et 18 enfants. En d’autres termes, le rapport de l’ONU fait état de 30 cas d’exécutions extrajudiciaires, cinq cas de tortures et neuf cas de détention illégale.
En plus du groupe terroriste pointé du doigt, la plupart de ces cas de violations des droits de l’Homme sont imputés aux groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et les forces de défense et de sécurité maliennes. Le rapport révèle que les groupes terroristes auraient mené 64 attaques dont 35 contre les FAMa, 7 contre la Minusma, 16 contre les groupes armés et une contre Barkhane.
DAK