La nouvelle suscite controverse et confusion : Abdelmalek Droukdel, le chef d’Aqmi, nie la mort d’Hamadou Kouffa. C’est un communiqué publié par l’agence mauritanienne Alakhbar qui montre l’émir d’Aqmi, Droukdel, démentant catégoriquement la disparition du chef de la katiba du Macina, Hamadou Kouffa.
Pourtant, il y a quelques semaines, sa mort avait été annoncée par la ministre française des Armées, puis confirmée par l’état-major français des armées et les autorités maliennes. Le scénario qui a conduit à son élimination a été également expliqué par la presse ; à savoir : le fait que sa traque a commencé depuis plus de six mois dans le Centre.
Pis, l’ensemble des moyens de la DGSE et de la direction du renseignement militaire (DRM) de la France ont été mobilisés. Ce travail a permis d’intercepter des échanges téléphoniques, d’obtenir des images aériennes et de recueillir du renseignement humain (notamment grâce à l’appui des services maliens). Mais à la surprise générale, Droukdel parle plutôt dans son communiqué d’une “tentative d’attirer l’attention de la rue française sur les réalisations du gouvernement français et plus précisément dans le Sahel et au Sahara”.
Mort ou vivant ? La question de la traque de Kouffa alimente encore la confusion.
DAK