Inculpé pour complicité d’enlèvement et d’assassinat de bérets rouges en 2012 et incarcéré depuis plus de 5 ans, le chef de l’ex-junte de Kati, le capitaine-général Amadou Haya Sanogo, est en train de passer de statut de bourreau à celui de victime. Il est désormais victime de la non application de la loi qui prévoit trois ans de détention préventive pour un crime.
Si le détenu n’est pas jugé au bout de ces trois ans, il devrait être libéré. Or, Amadou Haya Sanogo a été placé sous mandat de dépôt le 27 novembre 2013. Après la tentative avortée d’un procès le 30 novembre 2016 à Sikasso pour des vices de forme dans le processus d’identification des victimes, ce qui serait rentré dans l’ordre depuis plus d’un an, le procès est au point mort mais la libération des accusés est refusée.
De fait, la tenue du procès de l’ex-patron du CNRDRE est devenue un casse-tête chinois pour les autorités judiciaires et politiques. Le dossier est ficelé, mais apparemment peu de gens veulent le voir inscrit au rôle d’une session de Cour d’assises. Toutefois, la partie n’est pas pour autant gagnée pour le capitaine-général. Il est suivi par la Cour pénale internationale comme du lait sur le feu. La CPI devrait pallier la moindre défaillance de la justice malienne. En dehors des parents des victimes, la situation semble convenir autres parties de l’affaire, d’où le silence des avocats du capitaine.
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