Les attaques terroristes dans le Nord du Mali font apparaître de réelles failles dans la collaboration entre les forces sur place. A qui profite le crime ? Nous ne sommes plus loin du temps du grand déballage !
Et c’est le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, qui en a donné le ton. A la suite de l’attaque terroriste qui a endeuillé le contingent tchadien de la Minusma à Aguelhok, il est apparu des éléments qui confortent une éventuelle complicité au sein des acteurs du processus de paix.
Se basant sur des informations dont des images des assaillants circulant sur les réseaux sociaux, M. Annadif dira qu’il se murmure que beaucoup sont connus dans le milieu. Selon lui, “ça veut dire tout simplement que parmi ceux qui commettent ces forfaitures, il y a aussi des gens qui sont parmi nous, qui observent nos faits et gestes”.
Le patron de la Minusma va plus loin en s’interrogeant sur la capacité d’anticipation de la mission onusienne à revisiter sa collaboration et sa coopération avec les mouvements signataires de l’accord présents dans les régions du Nord. Des propos qui corroborent la thèse très répandue au sein de l’opinion sur la sincérité des groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation.
DAK