C’est à un exercice presque périlleux dont sont confrontés le Président de la transition et son Premier ministre, pour former le nouveau gouvernement.
Il est vrai que deux des colonels, certainement les plus forts de la junte, ont accepté d’abandonner leurs fauteuils pour d’autres postes non moins stratégiques, toutefois la difficulté de la tâche reste entière entre faire face aux « ambitieux » du M5 , notamment les jeunes tous obsédés par un poste ministériel, et contenter les stratèges des partis dont certains se sont vite regroupés au sein d’un nouveau mouvement pour bien peser sur le cours des choses et surtout avoir l’occasion de discuter directement de leurs sorts respectifs.
Tout cela se fait sous la supervision de la CEDEAO dont l’envoyé spécial est à Bamako depuis hier pour se rassurer de la mise en place d’une nouvelle équipe parfaitement inclusive et l’élaboration d’un nouvel agenda réaliste et conforme aux exigences de la communauté internationale.
En tout cas, le temps presse et les futurs oubliés ou frustrés de la composition du gouvernement animeront la future opposition dont les premiers animateurs risquent de venir des rangs du M5.
DAK
Source : l’indicateur du renouveau