La tension est vive dans la région de Ménaka après la mort brutale du maire d’Anderaboukane, Hamad Ahmed. Et depuis l’annonce de son décès, l’émotion est grande au sein de la communauté Idaksahak.
Au regard des conditions de sa mort, sa communauté “demande aux services habilités que des enquêtes urgentes soient diligentées pour identifier les auteurs de cet acte afin que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur et couper court à toute spéculation, intoxication ou désinformation”.
Dans un communiqué, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a expliqué les circonstances qui ont conduit au drame. Suivant le communiqué, le véhicule à bord duquel était le maire a été alerté de loin par les éléments des FAMa au niveau du check-point. Mais, précise-t-il, le chauffeur a continué à foncer sur les éléments. C’est ainsi que les miliaires ont ouvert le feu.
Face au tollé qu’a suscité cette tuerie, le ministère de la Défense et des Anciens combattants a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour élucider cette situation. Est-ce suffisant pour apaiser la tension ? Le député de Ménaka, Bajan Ag Hamatou estime que “les militaires maliens devraient associer vigilance et sérénité pour identifier les vrais ennemis”.
DAK