La fin de la grève illimitée des magistrats constitue un soulagement pour le gouvernement. Et aussi pour les citoyens privés des services judiciaires. Hier, l’annonce de la levée du mot d’ordre de grève illimitée déclenchée à l’appel du syndicat autonome de la magistrature (SAM) et du syndicat libre de la magistrature (SYLIMA), une autre inquiétude est apparue.
Avant d’inviter les magistrats à reprendre le travail, les syndicats ont d’abord fait l’évaluation de plus de 100 jours de grève. Ils ont également dressé des résolutions par rapport à la suite à réserver au mouvement.
Certes, une solution mais un nouveau front vient de s’ouvrir au sein du corps, puisque les deux syndicats ont décidé de boycotter l’audience solennelle des rentrées des cours et tribunaux prévue le 22 novembre 2018 tant que Monsieur Nouhoum Tapily demeurera président de la Cours suprême. Une véritable fronde dont la gestion demande encore un effort supplémentaire.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau