En un mot : Graves accusations

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L’assassinat de l’imam Yattabaré ravive les tensions dans le milieu religieux. Depuis son décès, plusieurs versions circulent dans la presse et sur les réseaux sociaux. Mais la plus osée est celle du porte-parole de l’imam, Mahmoud Dicko,  Issa Kaou Ndjim, qui n’a pas fait dans la dentèle pour accuser ouvertement le régime.

A-t-il les preuves de ses accusations ? Est-ce la position du Haut conseil islamique du Mali dont le défunt fut le secrétaire général adjoint ? Agit-il de son propre chef ou porte-il la voix de l’imam Dicko ?

Les mots sont d’une rare clarté de la part de M. Ndjim : “Un communiqué publié sur une page officielle du gouvernement indique que le présumé assassin de l’imam Yattabaré s’est rendu de lui-même à la police. Nous doutons fort de cette thèse”.

Pour ainsi dire, ce proche de l’imam Dicko laisse entendre qu’à travers son communiqué, le gouvernement voulait montrer que tout leader religieux qui critiquerait l’homosexualité connaîtrait le même sort que Yattabaré. Le porte-parole de l’imam Dicko interprète également le fait que le gouvernement se soit précipité à publier les dépositions d’un présumé criminel sur sa page officielle.

Selon lui, cela édifie sur les intentions du gouvernement.  Des accusations graves qui obligent le gouvernement à réagir.

DAK

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