Alors qu’elles s’arrachent les cheveux pour l’application de l’article 39 devant permettre une augmentation significative du salaire des enseignants, donc une incidence budgétaire importante, les autorités de la transition se trouvent prises au piège d’une spirale de grèves.
En tout cas, les professeurs de l’enseignement supérieur et surtout les militants de l’Union nationale des travailleurs du Mali, la première centrale syndicale du pays, ont décidé d’aller à une cessation de travail afin de bénéficier des mêmes augmentations que les enseignants.
Une mauvaise nouvelle pour Bah N’Daw et Moctar Ouane déjà au centre des critiques pour la gestion sécuritaire et attendus au tournant de la composition du Conseil national de la transition (CNT), organe législatif de la Transition. Eu égard à la situation financière critique du pays et aux mécontentements encore contenus, les autorités de la Transition devraient lâcher du lest à propos du CNT, faire la part belle à la société civile et aux partis politiques pour espérer avoir un répit, du moins ne pas radicaliser les positions.
DAK
Source : Indicateur du Renouveau