Après le président de la Transition, ce fut, hier jeudi, le tour du Premier ministre de tenter de convaincre les responsables de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) de faire partie de la nouvelle équipe gouvernementale.
Après des heures d’échanges, la première centrale syndicale du Mali a décliné l’offre, malgré l’alléchante proposition de deux postes ministériels par le nouveau chef du gouvernement qui, en outre, a promis de relancer les discussions avec la centrale syndicale, dès la semaine prochaine.
Pour Yacouba Katilé et ses camarades, rien n’est encore à négocier. Il s’agit de mettre en œuvre les accords signés en février ou de reprendre la grève qui serait illimitée. Une autre grosse épine dans le pied des autorités de la Transition également menacées par les syndicats enseignants qui menacent d’aller en grève si les avantages accordés à l’UNTM ne sont pas faits à eux conformément à leur fameux article 39.
Choguel l’avait déjà promis : il est prêt à affronter des tempêtes, des bourrasques et des cercles de feux. Que grand bien lui fasse alors !
DAK
Source : l’indicateur du renouveau