Déclenchée par l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la grève de 72 h, débutée hier mercredi, est très bien suivie sur l’ensemble du territoire national.
De l’administration publique au secteur informel, en passant par les banques et le transport, c’est la paralysie. Malgré les multiples appels au boycott de certains démembrements de l’UNTM et d’autres regroupements syndicaux, le constat sur le terrain est à l’arrêt de travail. La centrale entend poursuivre son combat jusqu’à à la satisfaction de ses revendications et le secrétaire général a également affirmé que de nouvelles dispositions seront prises après les trois jours.
Incapables de gérer la situation, les autorités brandissent la menace de prélèvement sur les salaires. Le bras de fer semble parti pour durer puisque l’UNTM a rompu le dialogue avec le gouvernement pour mauvaise foi. Les raisons du maintien de la grève s’expliquent par le fait que sur douze points à négocier, le gouvernement et l’UNTM n’ont pu travailler que sur deux points. Toute chose qui confirme que l’on est loin d’un accord.
DAK