La mise en place du nouveau gouvernement va ouvrir une nouvelle page de l’histoire politique de notre pays. En plus des difficultés qui assaillent l’opposition, les uns favorables à une participation au gouvernement et les autres se contentant uniquement de la signature d’un accord politique.
La majorité présidentielle n’est pas à l’abri d’une crise profonde voire d’une implosion tant les prétendants sont très nombreux et surtout sur le pied de guerre si leurs objectifs ne sont pas atteints. Certains partis politiques de l’EPM envisagent un retrait de la majorité présidentielle s’ils venaient à ne pas être appelés dans l’équipe gouvernementale de Boubou Cissé.
Déjà, les réunions de ces deux jours au tour de la formation du gouvernement de large ouverture sont très houleuses chez les alliés d’IBK qui n’ont pas hésité un seul instant à se lancer des mots très durs. Avec 75 partis politiques et des dizaines d’associations, il va sans dire que les places coûtent chères et les futurs déçus seront nombreux. L’opposition risque de ne pas échapper au même sort.
DAK.