Il ne reste que le Conseil national de la transition, organe législatif, pour faire le tour des organes de la transition. Reste qu’il faut repartir 121 sièges entre les éléments de la junte (qui veulent en disposer 25), la classe politique, la société civile, les syndicats, les Maliens de l’extérieur, les faitières de la culture et de la presse… Reste aussi et surtout de convaincre les heureux élus d’élire à la présidence de ce conseil un représentant des putschistes (Malick Diaw) et deux autres aux 2 premières vice-présidences.
Les tractations ont commencé même si le M5 hésite à rencontrer Diaw. Ce schéma ne bénéficie pas de l’assentiment de la communauté internationale, notamment certains pays européens et des ONG (déjà déçus par la sous-représentation des femmes dans le gouvernement, moins de 17 % : une totale violation de la loi qui exige au moins 30 %). Ils poussent à la roue l’élection d’une femme. Déja, il faut s’attendre à des remous à la publication prévue des quotas attendue aujourd’hui.
DAK
Source : L’indicateur du Renouveau