La pression de la communauté internationale a fait mouche. Elle a déjà imposé un recentrage de la transition sur les priorités absolues notamment la présidentielle du 27 février 2022.
Alors qu’il prétendait jadis que la durée de la transition était insuffisante, le nouveau Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, a juré aux émissaires de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’ONU, de respecter les 18 mois. Il a promis également, hier mercredi, que d’ici à six semaines, un nouveau plan et un nouveau chronogramme seront présentés au Conseil national de la transition.
Le nouveau chef de gouvernement parle avec assurance de quelque chose de réaliste, sans oublier de rappeler que cela sera fait en tenant compte des aspirations du peuple malien.
En tout cas, lui et le Président de la transition, le colonel Assimi Goita, se démarquent de certains populistes qui voulaient une prolongation de la transition et une rupture d’avec les partenaires sans pouvoir proposer des alternatives. Et ils font semblant de ne pas voir la prise de distance des deux têtes de l’exécutif avec eux.
DAK
Source : l’indicateur du renouveau