Pendant que le spectre de l’année blanche plane sur l’enseignement secondaire et fondamentale, les professeurs de l’enseignement supérieur montent, eux aussi, sur le créneau. Ils réclament, avec le CNSP, la mise en œuvre de leurs revendications qui sont en dix points.
Selon le Syndicat national de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, leurs revendications sont , entre autres : l’application de l’article 66 du Statut des Enseignants-Chercheurs du 27 septembre 2017 relatif 20% de la grille indiciaire et de 02 ans à l’âge de retraite des Enseignants-Chercheurs seniors ; l’application de la prime de recherche prévue à l’article 34 du Décret N°2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ; l’application de la grille indiciaire plafond 3000 aux Enseignants-Chercheurs ; le paiement des arriérés d’heures supplémentaires à l’enseignement supérieur ; la relecture de l’article 15 du décret 2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur pour prendre en compte la hiérarchisation des Assistants et des attachés de Recherche ; le recrutement de 60 travailleurs contractuels dans la Fonction Publique conformément au protocole d’accord du 18 mai 2017 ; la signature du décret d’attribution des passeports de service aux Enseignants-Chercheurs ; la régularisation de la situation administrative et financière des agents de l’IER et du CNTS ; l’effectivité du fonds «Études et Recherche » pour les institutions d’enseignement supérieur et de la recherche.
Ces revendications des enseignants du supérieur vont rendre la tâche plus dure pour les futurs dirigeants de la transition.
B. Guindo
Source : Le Pays